La FIJ redoute qu’une poignée de compagnies contrôle l’information et les moyens permettant de l’acheminer. “Cette opération peut menacer la démocratie, la pluralité et la qualité des médias “, a estimé le secrétaire général de la FIJ, Aïdan White, dans un communiqué. Il estime que, si une réglementation n’est pas mise en place, “des entreprises définiront le contenu de l’information pour qu’elle corresponde à leurs stratégies commerciales “.
Plusieurs groupes de consommateurs américains s’inquiètent aussi de voir la plus grande communauté Internet des Etats-Unis se marier avec la plus grande compagnie d’information et de divertissement au monde. Les Consumers Union, Consumers Federation of America, Media Access Project et Center for Media Education se disent persuadés que les consommateurs ne veulent pas d’une dictature géante menaçant les médias et Internet.
“C’est la faiblesse de la politique de l’administration Clinton en matière de compétition qui a permis ces énormes fusions. Ces dernières devraient laisser les consommateurs avec peu de choix, une compétition limitée et des prix plus élevés “, ont déclaré ces groupes dans un communiqué.
Un porte-parole de la Commission européenne a indiqué que la fusion AOL-Time Warner “devra faire l’objet d’une analyse” par les services chargés de la concurrence. “Cela nous concerne également. Les Américains vont en voir les implications et nous aussi, mais en son temps “, car l’opération na pas encore été notifiée, a-t-il ajouté.
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