Branle-bas de combat aux ressources humaines des sociétés de services informatiques : les critères de rémunération des cadres sont en pleine mutation. Une récente enquête, menée par la Cegos, société de conseil, de formation et de recrutement, démontre que si, jusqu’à présent, c’était le niveau de poste qui était rémunéré en priorité, ce n’est désormais plus le cas. Ainsi, sur l’année 2000, il a été pris en compte à hauteur de 38 % par les entreprises. En 2002, il ne devrait l’être qu’à hauteur de 34 %. D’ici là, la majorité des entreprises de l’informatique prévoit donc de prendre davantage en compte le potentiel, les compétences et la performance dans les critères de rémunération de leurs cadres.Pourquoi un tel bouleversement ? Tout simplement parce que l’intention des directions de ressources humaines et des chefs d’entreprise est de développer de plus en plus des systèmes de rémunération individualisée. La tendance se déplace ainsi de plus en plus du salaire fixe vers le variable.Parmi les entreprises qui n’ont pas d’intéressement, 37 % envisagent sa mise en place dans les deux ans. Parmi celles qui n’ont pas de salaire variable, 30 % prévoient de le déployer d’ici à 2003. Dans les deux ans à venir, l’évaluation et la rémunération de la performance devraient être instaurées dans 33 % des entreprises françaises.Attention cependant : une telle mutation doit impérativement être accompagnée d’une instrumentation qui soit adaptée. “Des systèmes d’évaluation de compétences, ainsi que des entretiens réguliers avec les managers concernés sont indispensables”, conseille Hubert Trapet, consultant Cegos (voir encadré).
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