L’Union européenne, avec des programmes pour l’éducation et la formation tels Leonardo ou Socrates, veut servir de moteur à l’enseignement à distance. A titre d’exemple, Socrates mettra – entre 2000 et 2006 -1 850 millions d’euros à disposition des pays de l’Union pour soutenir les partenariats écoles-entreprises, les échanges d’idées, d’informations et de bonnes pratiques, notamment dans les nouvelles technologies.
Différentes nations se lancent ainsi dans l’ensei- gnement à distance – en particulier dans des matières comme les NTIC, où la pénurie de compétences est importante. Si la plupart de ces initiatives concernent plutôt la formation continue et l’information, certaines universités mettent aussi en ligne des cours équivalents de ceux dispensés dans leurs murs. L’atelier Internet Society (Isoc) Wallonie, créé à l’initiative du service de technologie de l’éducation de l’université de Liège, vient d’instituer une commission ” enseignement à distance “, qui se veut un lieu d’échanges, de démonstrations et de vécus pratiques illustrant ces enjeux.
Pionnières, certaines universités virtuelles fonctionnent d’ores et déjà en Allemagne, en Espagne et en Grande-Bretagne : ainsi, la FernUniversität de Hagen et l’université de Catalogne. Elles proposent notamment des formations en TIC, qui débouchent sur des diplômes usuels de l’enseignement supérieur. Les conditions d’admission et d’examen, de même que les diplômes correspondent à ceux des autres établissements. Ouverts aux étrangers, ces cursus leur permettent de suivre des études universitaires supérieures sans pour autant les obliger à séjourner en permanence dans le pays.
Cependant, l’enseignement est largement dispensé dans la langue du cru. Et, de fait, seules les personnes la maîtrisant bien y ont accès. De toute façon, la présence dans le pays reste indispensable dans certaines phases des études, notamment les examens, les stages et les séminaires.
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