L’Union européenne annonce avoir contraint plus de 200 sites Internet à fermer ou à opérer des changements dans le cadre d’une riposte aux arnaques liées au téléchargement de sonneries de téléphones portables visant essentiellement des enfants et des adolescents.
La commission chargée des questions de consommation a déclaré avoir enquêté sur 301 sites Web depuis juin 2008, à la suite de plaintes de parents et de consommateurs concernant ce marché des sonneries pour mobiles évalué à 691 millions d’euros par an.
Une enquête a été menée dans les 27 pays de l’Union européenne, plus la Norvège et l’Islande, et a débouché sur un montant total de contraventions de deux millions d’euros à l’encontre de neuf sociétés italiennes, dont la filiale locale de l’opérateur britannique Vodafone et Telecom Italia.
Plus de la moitié des sites passés en revue proposaient des produits liés à des programmes télévisés ainsi qu’à des dessins animés et demandaient un accord parental avant tout abonnement à leur service, souligne l’UE.
Appel aux parents
« Les jeunes gens ne doivent pas être victimes de tromperies telles que les publicités mensongères qui les amènent à s’abonner à des sonneries de téléphones qu’ils pensaient obtenir gratuitement », a déclaré dans un communiqué la commissaire chargée de la protection des consommateurs, Meglena Kuneva. Elle appelle les parents à mieux contrôler l’accès de leurs enfants à des sites de téléchargement.
A la suite de cette enquête, 54 sites Web ont été fermés et plus de 150 ont été forcés de modifier leurs campagnes publicitaires par manque de clarté sur la facturation de leurs services, en violation de la réglementation européenne.
Le marché des sonneries pour téléphones portables est évalué à 30 % du marché de vente de contenus mobiles, qu’une étude commandée par la Commission européenne et publiée en janvier 2007 évaluait à 8,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en Europe d’ici à 2010.
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