En 2002, l’Ecole supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile (Estaca) ouvrira sur deux sites. Celui, originel, de Levallois-Perret, et celui de Laval, où se développe depuis le début des années 1990 un technopôle régional. L’établissement rejoint ainsi l’Esiea (Ecole supérieure d’informatique, électronique, automatique), première école d’ingénieurs à créer une antenne dans la région, qui attire aujourd’hui plus de trois cent trente étudiants. L’Estaca devrait en compter quatre-vingt par promotion, soit quatre cents au total.Le site s’est doté d’un centre technique d’appui aux entreprises, d’un centre de recherche sur la protection électro-magnétique (Cerpem) et de l’Ingénierium, super calculateur graphique. Le technopôle construit, en effet, son identité autour de la réalité virtuelle, notamment depuis l’accueil en 1999 et 2000 des Rencontres internationales de la réalité virtuelle. Un thème de plus en plus important dans l’ingénierie des transports, et pour l’Estaca où l’ingénierie assistée par ordinateur (IAO) irrigue toute la formation.Autant de raisons pour la Communauté de communes du Pays de Laval de faire appel à cette école. “Nous aurions eu du mal à argumenter avec notre seul IUT “, reconnaît Emmanuel Mégret, chargé de mission. Les collectivités territoriales, elles, financeront l’opération pour un budget de 60 à 65 millions de francs.Les deux sites de l’Estaca resteront une seule et même école. Même diplôme, même programme. Si le cycle préparatoire intégré et les dominantes du cycle ingénieur seront complètement identiques, deux nouvelles filières devraient voir le jour, uniquement accessibles à Laval. “Aux étudiants de choisir leurs options “, explique Michel de Rivières, le directeur de l’école. “Ces nouvelles filières seront tournées vers l’électro-magnétisme, la mécatronique et l’informatique “. Une conséquence directe des expertises du technopôle.
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