Une nouvelle spécification tirée du XML est née. Dénommée Data Center Markup Language (DCML), elle fournit un langage pivot pour cartographier dynamiquement les centres de données. C’est-à-dire faire en sorte qu’un
logiciel chargé de déterminer les dépendances ?” quelles sont les applications liées entre elles, suivant quels processus, fonctionnant sur quels serveurs et quel réseau ?” puisse communiquer avec un outil de gestion des
configurations. Il n’est donc pas étonnant de retrouver, parmi les promoteurs, Opsware (gestion de configuration des serveurs) ou Relicore (recherche des dépendances), avec Computer Associates et d’autres.Selon ses concepteurs, DCML ne marche pas totalement sur les plates-bandes d’autres standards d’administration, comme CIM (Common Information Model), qui offre un modèle pour décrire les informations
d’administration et facilite l’échange de données avec les agents
SNMP.
L’absence remarquée des grands constructeurs
Mais le groupe travaillant sur DCML omet les technologies WBEM (Web-Based Enterprise Management), qui permettent de gérer des systèmes informatiques. A leur décharge, WBEM est surtout utilisé pour administrer des applications de
Microsoft. Il n’empêche que DCML ressemble surtout à une belle opération marketing, destinée à faire connaître ses promoteurs, à l’heure où les centres de calcul sont sous les feux de la rampe.Pour Jean-Pierre Garbarni, analyste au Giga, DCML ne convainc pas encore. Tout d’abord, parce que ses promoteurs n’ont pas encore montré l’intérêt réel de leur spécification. Ensuite, parce que l’absence de
grands constructeurs ?” IBM, Dell, ou HP ?” décrédibilise l’initiative. Et, enfin, parce que rien ne prouve qu’il existe une demande pour une telle norme. Autant dire que la marche sera longue avant de voir cette
spécification implémentée.
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