Dans le parc scientifique et technologique de Luminy, à Marseille, l’Esil (Ecole supérieure d’ingénieurs de Luminy) propose une “formation à la carte “. Ainsi, lors de la dernière année, les étudiants valident les unités de valeur de leur choix. “Cette formule offre une précieuse alternative: certains préfèrent y acquérir une spécialité ?” réseaux ou logiciels, par exemple ?”, et d’autres des connaissances généralistes en panachant leurs enseignements “, explique Guilhem Gleizes, diplômé de l’Esil depuis deux ans. Toujours est-il que l’école axe ses programmes de première et deuxième années sur une très forte composante mathématique de l’informatique.
Des professeurs issus des laboratoires scientifiques
L’idée est de “fournir aux étudiants toutes les armes pour concevoir leur propre cadre théorique dans des environnements inconnus “, précise Henry Kanoui, responsable de la filière informatique. Le même principe vaut en technologie.Il ne s’agit pas d’être initié à un produit spécifique, mais bien aux fondements théoriques de la technologie sous-jacente. Guilhem Gleizes confirme : “Nous avons étudié les structures algorithmiques et les normes de programmation, comme le développement objet, davantage que les langages de programmation en tant que tels.”
L’Esil doit cet attachement à la théorie en partie à ses professeurs dont beaucoup sont issus des laboratoires scientifiques (*). C’est d’ailleurs sur les compétences de ces derniers, renforcées par celles de la faculté des sciences de Marseille, que l’école a été créée en 1992. Si ses cours satisfont ses élèves, ceux-ci “ne semblent pas, en revanche, assez motivés par toutes les matières (droit, marketing, économie, ou encore communication) visant à cerner les contextes économique et juridique actuels “, reconnaît Guilhem Gleizes.(*) Le Lim.univ-mrs.fr”>Laboratoire d’informatique et le Centre de physique des particules de Marseille ainsi que l’ Institut mathématique de Luminy.
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