Spécialisé dans le génie électronique et les technologies de l’information, le Groupe Esiee a annoncé l’ouverture d’un second laboratoire pour systèmes embarqués pour septembre prochain. La structure est équipée des outils d’industriels qui se retrouvent partenaires de l’établissement. Ils participent à la définition des enseignements et interviennent en cours. Ils accueillent aussi des stagiaires de fin d’études et des étudiants de l’Ecole supérieure de technologie électronique (Este, une des deux écoles du groupe Esiee) qui ont choisi l’option apprentissage et passent leurs quatorze derniers mois en alternance.
Toute la chaîne de développement est représentée
L’école s’est donc associée à Motorola, Microsoft, ST Microelectronics et Windriver, qui ont investi pour 2,5 millions de francs, sur un total de 4 millions. Ces fournisseurs assurent en ce moment la formation de certains professeurs. “Ces partenariats nous permettent d’avoir toute la chaîne de développement représentée, du matériel aux logiciels “, explique Jean Callot, professeur d’électronique. Les entreprises, elles, y voient un bon moyen de trouver des spécialistes : “Nous n’avons plus les moyens de les former, explique Jean-Jacques Berneron, directeur des ventes de Motorola. Pour apprendre à quelqu’un à travailler avec une carte Power QuiccII, il faut deux ans.” Dans la foulée, l’Este va fusionner ses deux majeures de troisième année – Informatique industrielle et Contrôle des systèmes industriels – en une seule – Architectures numériques des systèmes embarqués. Pour l’Esiee, le nouveau laboratoire servira à la filière systèmes embarqués qui existe depuis un an
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