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L’Esial développe sa dimension internationale

L’école d’ingénieurs profite des savoirs et des matériels de deux laboratoires interuniversitaires lorrains. En troisième année, partir à l’étranger ou poursuivre un DEA spécialisé sont des orientations possibles.

Les deux tiers des étudiants de l’Ecole supérieure d’informatique et applications de Lorraine (Esial) sont recrutés à l’issue de leur stage de troisième année. Cette large proportion s’explique en partie par les liens étroits que cette école entretient avec le Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications (Loria) et le Centre de recherche en automatique de Nancy (Cran). La plupart des enseignants y poursuivent des activités de recherche. Pour Philippe Coucaud, ancien élève, “le soutien des centres de recherche assure la qualité technique de l’enseignement”. Certains cours, conférences et séminaires, ainsi que les projets industriels sont, eux, assurés par des professionnels. Affiliée à l’université Henri-Poincaré de Nancy, l’Esial regroupe deux cent quatre-vingts élèves, répartis sur trois années.

Une ouverture internationale

Encore jeune, puisqu’elle fête ses dix ans cette année, l’école jouit d’une renommée qui se développe auprès des recruteurs. Reconnaissance qui, au fil des ans, se traduit par un niveau de salaire d’embauche de plus en plus élevé. Un autre point fort de cet établissement nancéen réside en son ouverture internationale. Ainsi a-t-il conclu des accords avec le Nist (National Institute of Standards and Technology) à Washington. Ils permettent aux étudiants d’effectuer leur stage aux Etats-Unis. L’Angleterre, l’Allemagne et le Luxembourg accueillent également des jeunes diplômés. Comparés à cet intérêt pour les pays étrangers, les cours de langue semblent sous-dimensionnés avec deux heures de cours hebdomadaires. L’enseignement de la première année vise essentiellement à acquérir des bases scientifiques. C’est à partir de la deuxième que les spécialisations en informatique ou en production automatisée prennent de l’envergure. Jacques Guyard, directeur de l’école, insiste sur la composante logicielle importante que renferment les modules télécoms, réseaux, ou encore systèmes de production. En troisième année, les élèves peuvent partir étudier à l’étranger ou mener parallèlement l’un des trois DEA de l’université: informatique, production automatisée, ou contrôle signaux et communication.

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Georges Favraud