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L’Eseo tient à son credo généraliste

L’Ecole supérieure d’électronique de l’Ouest joue la carte de la polyvalence. Pour sa politique internationale et les options, elle s’appuie, en partie, sur un réseau d’écoles partenaires.

Comme la plupart des écoles d’ingénieurs, l’Ecole supérieure d’électronique de l’Ouest d’Angers (l’Eseo) ambitionne de former des ingénieurs polyvalents. Ne serait-ce que par l’accent mis sur la formation humaine, qui dispose de son propre département. Quatre spécialisations existent cependant et interviennent à partir de la fin de la deuxième année du cycle ingénieur : “Electronique approfondie”, “Génie informatique, réseaux et télécommunications”, “Traitement du signal et télécommunications” et “Systèmes embarqués et automatismes”. “Les élèves continuent de profiter longtemps du tronc commun pour pouvoir mieux faire leur choix “, explique Jacky Charruault, le nouveau directeur de l’école.

Le dernier stage sert de préembauche

Dans cet esprit, les deux années préparatoires sont intégrées, et leurs cours organisés pour assurer une continuité avec le cycle ingénieurs. Cela dit, au mois de janvier prochain, l’Eseo proposera à ses étudiants de l’option “Génie informatique” les certifications Cisco, via le dispositif d’e-learning mis en place par l’équipementier.Quant au volet pratique des enseignements, les trois années du cycle ingénieurs se terminent toutes par un stage. Ces trois passages en entreprise se cumulent sur un an. Le dernier stage dure six mois et sert généralement de préembauche. Le reste du cursus est rythmé par des projets et des miniprojets. Les responsables évaluent à près de 50 % la part des activités pratiques au sein du cursus de l’Eseo.L’établissement diplôme actuellement cent vingt ingénieurs par an. Un quart d’entre eux ont passé un trimestre à l’étranger. Toutefois, l’Eseo voudrait doubler ce chiffre dans les trois ans. Pour son ouverture internationale, elle s’appuie sur six partenaires membres, comme elle, de la Fédération d’écoles supérieures d’ingénieurs et de cadres, dont l’Isep, l’Isen, l’Iseb, ou CPE Lyon. “Il y a mise en commun des conventions passées à l’étranger par chaque établissement “, explique le directeur. Grâce à ces partenariats, les étudiants de l’Eseo peuvent même suivre leur troisième année dans ces écoles.

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Arnaud Devillard