C‘est l’histoire d’une technologie révolutionnaire. Celle de la mémoire Rambus ou RDRAM. Avec l’arrivée des processeurs à 600, 800 MHz et maintenant 1 GHz, les mémoires, restées à 100 MHz, devenaient un véritable goulet d’étranglement. Rambus, avec sa fréquence de 800 MHz, promettait d’élargir le passage et donc de doper les performances des PC. Très vite, la petite société californienne reçoit l’appui de géants du secteur comme Intel ou Samsung. Les premières barrettes débarquent au printemps 1999. Tout le monde y croit. La RDRAM sera le standard des PC de bureau. Mais l’année 2000, qui devait être celle de la consécration, sera celle de la controverse. Cinq mois après le lancement des premières machines, plus personne n’y croit. Les constructeurs se plaignent d’une technologie chère et complexe. Composants spécifiques, royalties, incompatibilité avec la génération précédente, rien n’incite à basculer. Intel est le premier à en faire les frais. Son jeu de composants, le seul capable de gérer la RDRAM, a été reporté à plusieurs reprises. Résultat : les machines manquent d’optimisation et les performances promises ne sont pas au rendez-vous. Pendant que Rambus accumulait retards et déboires, les constructeurs ont optimisé les mémoires SDRAM traditionnelles. De 100 MHz, elles sont passées à 133 MHz, soit la même fréquence que le bus des derniers Pentium III. La nouvelle coqueluche se nomme désormais SDRAM II. Une évolution à 266 MHz de la SDRAM classique qui offre des performances similaires à celles de la RDRAM. Là, pas de royalties ni de changements majeurs sur les cartes mères. Une donnée importante avec la guerre de prix que se livrent les fabricants de PC. Reste maintenant à transformer l’essai pour ne pas répéter la débâcle Rambus
(*) Cette rubrique d’actualité enquête sur la suite d’événements ou d’annonces publiés quelques mois auparavant dans “01 Informatique”.
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