De l’ambiguïté d’être journaliste en ligne. Dix des vingt rédacteurs des sites d’information 365 France (musique, rugby, football), pourtant détenteurs comme leur confrères des publications papier de la sacro-sainte carte de presse, sont en grève depuis le 31 mai. Au chapitre des revendications : le statut de journaliste en ligne, les conditions de travail jugées critiques, et l’absence de véritable échelle des salaires.” Certains rédacteurs sont parfois mieux payés que leurs chefs “, affirme un ancien journaliste de l’Humanité, dans des propos rapportés par notre confrère Libération. Autre pomme de discorde, la ” réduction du temps de travail ” avec trente-cinq heures effectuées en deux jours ironisent certains.D’abord tentés par le miroir aux alouettes des stock-options, beaucoup de salariés de start-up retrouvent de plus en plus le contact avec la réalité. Difficile en effet d’accepter de travailler à crédit plusieurs années durant sans garanties financières de résultats.Les syndicats prennent peu à peu conscience de ce phénomène, à commencer par FO, dont le secrétaire général, Marc Blondel, affirmait à l’AFP vouloir créer le premier syndicat FO dans une start-up à lhorizon 2001.
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