Pour un parc de téléphones portables passé de 41,6 à 58 millions entre 2003 et 2008, les vols d’appareils ont chuté de 28 500. Et chaque année, les vols, 156 500 en 2008, sont un peu moins nombreux. Ce bilan plutôt satisfaisant que tire l’Association française des opérateurs mobiles s’appuie sur des statistiques officielles de la Police nationale, présentées mardi 2 juin.
Sur l’année 2008, les vols de portables ont baissé de 10 %, et de 12,9 % entre 2007 et 2008 alors même que le nombre d’appareils, lui, augmente. Pour l’Afom, cette tendance est à mettre au crédit de la collaboration mise en place en 2003 entre police, gendarmerie et opérateurs. Elle porte sur une procédure de déclaration de vol basée sur le numéro IMEI du téléphone, un code identifiant unique (*) qui permet de rendre le boîtier, et non plus seulement la carte SIM, inutilisable.
Les « bons gestes » pour réduire les risques
Lorsque l’appareil est déclaré volé à la gendarmerie ou à la police, le code IMEI est entré dans une base de données commune aux opérateurs, qui se chargent de bloquer le boîtier lorsqu’on tente de le connecter aux réseaux. Il devient impossible d’appeler depuis ou vers ce téléphone en France et dans certains pays européens.
Depuis 2004, ce système fonctionne même pour les opérateurs virtuels (ou MVNO) tels Virgin Mobile ou NRJ Mobile. L’Afom conçoit également avec la gendarmerie et la police des campagnes de sensibilisation, par affichage ou message radiophonique (à écouter sur le site de l’Afom). « En 2008, nous avons surtout insisté sur la prévention, les bons gestes à avoir pour ne pas se faire voler son portable, explique un porte-parole de l’association, comme ne pas laisser traîner son appareil dans un lieu public, etc. »
(*) Le code IMEI figure sur l’emballage d’origine de votre appareil, sous la batterie du mobile. Vous pouvez le faire apparaître sur l’écran en composant *#06#.
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