Avec l’apparition de Nimda ou de Code Red, l’année 2001 a marqué le début de l’utilisation de virus par les pirates informatiques. En effet, ces deux vers ont pour but d’obstruer les réseaux. Et, dans le cas de Code Red, de lancer à date fixe des attaques par déni de service. Apparu seulement à la mi-septembre, Nimda aura, à lui seul, selon Sophos, été responsable de plus d’une attaque sur quatre enregistrées en novembre 2001. Il faut dire que ses quatre modes de propagation ?” par e-mail, à travers une faille de sécurité d’un serveur IIS, lors de l’activation d’une page web sur un serveur contaminé, ou via un lecteur réseau ?” rendent difficile son éradication.
Sensibiliser les utilisateurs
“En 2002, des virus de type Nimda seront utilisés pour prendre le contrôle de la machine ou pour mener des attaques par déni de service”, affirme Damase Tricart, chef de produits chez Symantec. Pour se diffuser, ces chevaux de Troie s’appuieront sur des failles de sécurité connues, comme celles des serveurs web IIS de Microsoft.Se protéger contre ces nouveaux virus passe donc d’abord par le chargement de correctifs de sécurité fournis par les éditeurs. Et aussi par une information permanente des utilisateurs en vue de les inciter à ne pas ouvrir n’importe quelle pièce jointe. Et ce même si les fabricants de virus savent jouer sur la psychologie des destinataires. “2001 a vu augmenter les virus basés sur le terrorisme ou le sexe. Certains ouvraient d’ailleurs des liens vers des sites pornographiques”, remarque Fabienne Vincent, responsable marketing de Sophos.
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