Les virus empruntent aussi la voie des airs pour attaquer les micro-ordinateurs portables et les assistants personnels avec d’autant plus de facilité que la sécurité des réseaux sans fil, notamment Wi-Fi, est très faible.Même si leur diffusion est encore peu importante, les ‘ virus téléphoniques ‘ méritent également d’être signalés, car leur capacité à se déplacer au sein d’un réseau et à en explorer les recoins n’est pas
sans risque pour les propriétaires de téléphones portables.Il existe un réel danger d’être écouté, de se faire voler des données ou même, selon certains experts, de voir augmenter considérablement sa facture à la suite d’appels téléphoniques effectués à son insu vers des numéros
surtaxés.Les sanctions pour ce genre de pratique sont celles applicables de l’atteinte à l’intimité de la vie privée à l’accession frauduleuse à un système de traitement automatisé (piratage), en passant par
l’atteinte au secret des correspondances émises par la voie des télécommunications, délits prévus et réprimés par le code pénal.De plus, le projet de loi sur la confiance dans l’économie numérique, qui devrait être adopté avant la fin de l’année, prévoit d’aggraver les peines encourues en cas d’atteintes aux systèmes de traitement de
données.Une nouvelle infraction pénale sera notamment créée, afin de réprimer la détention, la cession ou la mise à disposition de programmes ou données conçus pour permettre des atteintes à ces systèmes. Une loi antivirus, en quelque
sorte.* Avocat à la cour d’appel de Paris et spécialiste en droit de l’informatique.
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