Une vingtaine de grandes villes et de collectivités pratiquantes de l’open data, la mise en ligne gratuite de vastes ensembles de données publiques, se sont constituées mercredi à Toulouse en association, a-t-on appris auprès de la ville.
Depuis 2010, plusieurs collectivités, dont Toulouse, se sont lancées dans l’ouverture et le partage de données publiques qui sont ainsi mises à disposition du grand public, de chercheurs, ou de toute entreprise ou association qui souhaiterait les réutiliser pour en tirer des bénéfices économiques.
Ces données portent par exemple sur les subventions, les pistes cyclables, ou les manifestations culturelles. Les données personnelles ou de sécurité sont exclues. La “libération” de données a notamment permis à des innovateurs ou des entreprises de développer des applications de services à la personne pour smartphone ou tablettes.
La nouvelle association, Open data France (OPF) regroupe des collectivités comme Toulouse, Bordeaux, Rennes et Nantes ainsi que leur communauté urbaine, la ville de Paris ou la région PACA, dans le but de les soutenir dans leur démarche. Il s’agit en particulier de faire en sorte que chaque membre « libère ses jeux de données » de manière uniforme, explique-t-on à la ville de Toulouse. « On met en place le Bécherel de l’open data pour que chacun publie ses données de la même façon ».
Concrètement, une application pour smartphone ou tablette développée à partir des données « libérées » qui était pour l’instant limitée à une ville pourrait désormais être étendue à d’autres collectivités. L’Etat a lui-même lancé fin 2011 sa plate-forme de données publiques, data.gouv.fr, gérée par un service de Matignon.
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