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Les ventes en ligne fleurissent sur Aquarelle

Pour la première fois les ventes en ligne du fleuriste ont dépassé celles des magasins traditionnels. Mais, malgré un bilan positif, Aquarelle envisage 2003 avec prudence.

Le fleuriste Aquarelle a fait son petit bonhomme de chemin sur Internet. Pour la première fois depuis la création de
son site en 1997, ses ventes en ligne ont dépassé celles de ses magasins traditionnels. Ainsi près de 142 000 commandes ont été passées en France représentant un chiffre
d’affaires total de 5,37 millions d’euros. Une somme légèrement supérieure à celle réalisée par les onze magasins de l’enseigne.’ Internet apparaît comme un relais de croissance. Cette année nous prévoyons une croissance de l’ordre de 40 à 60 % sur nos ventes en ligne, alors qu’elle sera au mieux de 1 à 2 % sur nos
magasins
‘, déclare Henri de Maublanc, PDG d’Aquarelle. Pour autant, le fleuriste n’entend pas jeter ses magasins aux orties : ‘ Le réseau physique crédibilise l’offre Internet et rassure les
clients !
‘ Un comble pour celui qui est aussi le PDG de l’ACSEL (l’Association pour le commerce et les services en ligne) !

Premiers bénéfices pour l’enseigne, fin 2002

Quoiqu’il en soit, le marchand s’attend à fermer deux de ses magasins parisiens. Non pas à cause des bons résultats d’Internet, mais plutôt à cause de la modification du comportement de sa clientèle. Avec les week-ends prolongés
résultant des RTT, les Parisiens délaissent la capitale… Ils ne sont plus là, les deux jours traditionnellement fastes pour la vente de fleurs.En tous les cas, magasins et sites ont permis au fleuriste de dégager un chiffre d’affaires total de 13,5 millions d’euros, dont 3,5 millions à l’étranger. Il a ainsi engendré, au dernier trimestre 2002,
ses premiers bénéfices. D’ici la fin de l’année 2003, Aquarelle entend confirmer sa rentabilité en poursuivant sa croissance, à l’étranger notamment. Déjà présent dans neuf pays, Aquarelle devrait enfin ouvrir son site canadien. Son lancement
annoncé pour 2002 avait dû être repoussé faute de n’avoir pu trouver un partenaire ‘ à la hauteur ‘. C’est donc La Veranda, son partenaire aux Etats-Unis qui devrait l’accompagner sur ce nouveau
marché.Les perspectives 2003 sont plutôt optimistes. Pourtant Henri de Maublanc éprouve quelque inquiétudes : ‘ Tout dépend de l’environnement économique global. Si la croissance de l’économie
avoisine le zéro, la consommation sen ressentira tout particulièrement sur les achats de ce type. Les fleurs ne sont pas un produit de première nécessité.

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Hélène Puel