C’est le troisième profit warning de Transmeta cette année. Tandis que le premier était directement lié au ralentissement de la demande, les deux derniers sont dus à des soucis techniques entraînant le retard de la commercialisation des puces TM5600 et TM5800, la première étant une version embarquée (Internet Appliance) de la seconde.Lors d’une conférence téléphonique, les responsables de Transmeta ont confirmé que ces problèmes viennent du design même de la puce, qui a dû être modifié, et non pas de la chaîne de production du taiwanais TSMC. La disponibilité en volume des processeurs est désormais prévue pour le mois de février prochain, soit sept mois après la date fixée initialement.Conséquence, le chiffre d’affaires du fabricant a littéralement fondu, et les dernières prévisions de la société pour le dernier trimestre de l’année est d’atteindre le million de dollars, contre 5 et 10,5 millions pour les exercices précédents.Jusqu’à présent, seul Toshiba a annulé une commande, un de ses portables devant utiliser la puce TM5800 dans une version du Libretto devant être commercialisée aux Etats-Unis. En revanche, Fujitsu et Sony ont toujours l’intention d’utiliser cette puce pour leurs modèles respectifs, le Vaio C1 PictureBook et le Lifebook P series, primé lors du dernier Comdex.De son côté, RLX vient d’annoncer la disponibilité de nouveaux serveurs lame équipés de la puce TM5600 cadencée à 677 MHz. Au même moment, Transmeta s’est allié à HP au sein de la Blade Server Alliance pour définir des serveurs lame au format CompactPCI, compatibles avec le chassis de HP.Malgré ce fiasco, les dirigeants de Transmeta restent confiants au vu de ces derniers développements et dans l’attente des prochaines puces prévues dans la roadmap, et annoncées lors du Microprocessor Forum (TM 5800 et 6000). Cependant, leur disponibilité en volume risque également d’être retardée. Alors quon les attendait pour la fin de cette année, elles devraient arriver au plus tôt au trimestre prochain.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.