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Les vedettes du RF & Hyper Europe 2001

Le salon Radio Fréquence et Hyper 2001 fait la part belle aux analyseurs de spectre et de réseaux, aux sans-fil et aux appareils multifonctions.

RF & Hyper Europe 2001, manifestation traditionnellement consacrée aux radiofréquences, aux hyperfréquences et à leurs applications, a montré une nette évolution vers les applications radio Bluetooth et les radiocoms 3G… En test et mesure, les nouveautés concernaient les analyseurs de spectre et d’antennes compacts.

Analyseur personnalisé pour le Bluetooth

Agilent Technologies a présenté son analyseur de spectre RF, série ESA-E, de milieu de gamme, personnalisé pour le Bluetooth (dont le succès tient à son prix dérisoire) ; un générateur de signaux, série ESG-d, qui inclut, désormais, des capacités de test de récepteur Bluetooth et une configuration simplifiée du test BER, Bit error rate (test de taux d’erreur binaire) ; et, enfin, un testeur simple d’utilisation, développé en partenariat avec le danois RTX Telecom, qui teste les fonctionnalités des appareils Bluetooth et valide leur conformité aux spécifications clés via une liaison Bluetooth standard. Anritsu, pour sa part, a aussi exposé, entre autres nouveautés, un testeur Bluetooth, série MT8850A, alors que Mitel Semiconductor proposait ce qui serait le premier contrôleur de bande de base Bluetooth, le MT1020, incluant un Codec audio intégral. Avec une très faible consommation, il assure le traitement de la voix et des données dans des applications Bluetooth.Estar s’oriente vers plus de compacité, avec son analyseur d’antennes, modèle 2110 A (se présentant, jusque-là, en plusieurs unités). Yannick Boison, le directeur technique de la société, souligne qu’il constitue le seul appareil commercial destiné à la caractérisation d’antennes et basé sur la mesure dite de distribution de courant. Cela représente une certaine économie et un test plus rapide en production d’antennes. En effet, cette technique, apparentée à la mesure en champ proche, permet d’atteindre, avec un investissement très inférieur, des résultats équivalents à ceux obtenus avec les mesures classiques en champ lointain : lesquelles nécessitent une chambre anéchoïque (dont les parois absorbent la plus grande partie des échos), qui, dans cette application, peut être à la fois volumineuse et onéreuse.

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Jean-Pierre Baranes