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Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…

HP – Pavilion dv6-3055sfOn aime… la richesse du jeu de prises Quatre prises USB 2.0, dont une combinée à un connecteur eSATA, une sortie HDMI, une prise…

HP – Pavilion dv6-3055sf

On aime… la richesse du jeu de prises
Quatre prises USB 2.0, dont une combinée à un connecteur eSATA, une sortie HDMI, une prise Gigabit Ethernet, plus un double module réseau sans fil Wi-Fi n et Bluetooth : vous aurez du mal à trouver un PC portable à moins de 600 euros mieux équipé ! Côté puissance, en revanche, ce modèle se classe plutôt dans la moyenne basse de notre grille, la puce Athlon II P320 se révélant bien moins rapide que la Core i3 ou l’Intel Pentium P6000.

On aime… le double circuit vidéo
Le dv6 intègre deux puces vidéo, l’une pour la bureautique (ATI Radeon HD 4250), l’autre pour la lecture HD et les jeux en 3D (Radeon HD 5470). On passe de l’une à l’autre via un pilote spécifique. La première, moins gourmande en énergie, est à privilégier pour une utilisation mobile, lorsque vous n’avez pas de prise de courant à disposition. En effet, d’après nos tests, le dv6 tient 2 h 30 min à plein régime avec la Radeon HD 4250… et seulement 2 h avec la Radeon HD 5470.

On aime… le système Quickweb
Nul besoin de démarrer Windows pour lire ses mails, surfer sur Internet ou écouter de la musique grâce au mini-système d’exploitation réservé aux tâches basiques, qui s’active en quelques secondes et est plutôt agréable à utiliser.

On aime et On n’aime pas… le clavier
Pas de pavé numérique pour le dv6, mais des touches très larges et bien espacées les unes des autres, ce qui rend la frappe très agréable. En revanche, HP a eu la mauvaise idée de placer des commandes de raccourcis (accès à la messagerie, au navigateur Web, à la calculette, par exemple) sur la partie gauche du clavier, juste à côté de touches souvent utilisées (Tab, Control, Fonction). Du coup, les confusions sont fréquentes !

On n’aime pas… la faible luminosité de l’écran
Un peu fadasse, l’écran du HP, pas assez lumineux et surtout peu contrasté : seulement 660:1 contre 1316:1 pour la (très jolie) dalle du Sony et 1592.1 pour celle de l’autre modèle HP… arrivé dernier de notre classement !

Toshiba – Satellite C650-15X

On aime… le bon rapport prix/performances
Pour une machine à 500 euros, le Toshiba obtient de très bons résultats à nos tests bureautiques et multimédias. La configuration de base est assez équilibrée, avec un bon processeur Intel à double cœur, 4 Go de mémoire vive et un disque dur confortable de 500 Go, contre seulement 320 Go, voire 250 Go chez de nombreux concurrents. L’écran brille un peu trop, mais le rendu des pages Web et des films est bon. Attention quand même aux très basses performances en 3D : on oublie les jeux récents !

On aime… l’autonomie
Pas loin de 3 heures d’autonomie à plein régime pour ce petit Satellite ! En abaissant de moitié la luminosité de l’écran et en coupant le Wi-Fi, vous pouvez espérer près de 4 heures de liberté.

On aime… le poids raisonnable
Au-delà de son autonomie très correcte pour un 15 pouces, le Satellite est plus apte à voyager que ses concurrents grâce à son poids plus faible (2,3 kg, contre près de 2,6 kg en moyenne) et à son très faible échauffement. Si la finition du boîtier est très soignée, la qualité du clavier est, elle, tout juste acceptable.

On aime… Office Starter 2010
Comme trois autres modèles de notre comparatif, le Satellite C650-15X intègre la version “ light ” de Microsoft Office 2010, dite Starter Edition. Il s’agit en fait d’une version allégée des deux logiciels phares de Microsoft, Word et Excel, auxquels on a ôté certaines fonctions avancées, comme les macros pour Excel. En revanche, on n’a pas oublié la publicité ! Pas encore la vraie suite Office donc, mais beaucoup mieux que Works.

On n’aime pas… la connectique minimaliste
Pas moyen d’utiliser de nombreux périphériques simultanément sur ce Toshiba, qui n’offre que deux prises USB 2.0. Impossible aussi de le relier à un téléviseur en numérique, faute de prise HDMI. Et alors que de nombreux modèles d’entrée de gamme passent au réseau Gigabit Ethernet, le Satellite C650-15X reste bloqué à la version 10/100 Mbits. C’est un peu juste, même pour un modèle à moins de 500 euros.

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Patrick Bertholet