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Les vainqueurs : on aime, on n’aime pas…

Kodak – Zi8On aime… le grand écran Avec ses 6,3 cm de diagonale, l’écran du Zi8 offre un confort d’utilisation optimal. Il est talonné de très près…

Kodak – Zi8

On aime… le grand écran
Avec ses 6,3 cm de diagonale, l’écran du Zi8 offre un confort d’utilisation optimal. Il est talonné de très près par le Sony Bloggie, avec son écran de 6,1 cm, mais l’image est tout de même nettement plus grande sur le Kodak. En effet, chez Sony une partie est occupée par les informations sur la définition d’image, la date, l’heure, etc. Alors que sur le Zi8, l’image filmée occupe la totalité de la surface de l’écran.

On aime… le mode macro
Le Zi8 dispose d’un mode macro pour filmer ou photographier en gros plan, que l’on active par un bouton situé sur le dessus de l’appareil. Cette fonction, que l’on trouve également sur le modèle JVC, n’est pas un gadget inutile. En effet, la mise au point du Kodak est efficace jusqu’à 6 cm du sujet. Pratique pour filmer de près les insectes du jardin !

On aime… le connecteur USB escamotable
Le bras USB escamotable du Zi8 n’est pas vraiment original, puisque sept des neuf appareils testés proposent un dispositif analogue pour connecter le caméscope à l’ordinateur et ainsi transférer les fichiers de son appareil tout en rechargeant la batterie. Pourtant, nous avons jugé le bras USB du Kodak mieux conçu. Il est souple, ce qui permet de disposer l’appareil soit à l’horizontale, soit à la verticale, et ainsi de le connecter à un PC de bureau comme à un portable. Signalons par ailleurs que ce modèle est également équipé d’un port USB classique, pour un branchement par câble, et livré avec un chargeur secteur : il n’est donc pas obligatoire de le recharger en USB.

On n’aime pas… le zoom saccadé
Qu’il est pénible le zoom du Kodak Zi8 ! Il s’agit pourtant d’un banal zoom numérique 4x. Il faut près de sept secondes à l’appareil pour parcourir toute la focale. Une lenteur frustrante, désagréable à l’usage, et un résultat décevant lorsque l’on visionne ses vidéos. En effet, le zoom se fait par à-coups ; la vidéo est gâchée par des saccades très marquées, impossibles à supprimer par un éventuel montage vidéo. C’est d’autant plus dommage que, contrairement à celui des appareils concurrents, le zoom numérique du Zi8 dégrade très peu la qualité des images.

Kodak – PlaySport

On aime… le mode amphibie
Le Kodak PlaySport est le caméscope offrant le meilleur rapport qualité/prix, et aussi le plus original avec sa coque étanche. Il peut fonctionner sous trois mètres d’eau et pourra vous accompagner pour filmer la faune et la flore sous-marine, tuba en bouche. Un mode spécial, appelé H2O, permet de modifier la colorimétrie des vidéos pour obtenir des couleurs plus naturelles… un mode peu efficace pourtant. Un usage ludique que nous avons testé, approuvé et apprécié sur ce petit modèle à moins de 150 euros.

On aime… le look sportif
La finition du PlaySport procure une sensation de solidité. Elle est à la fois agréable, avec son revêtement doux au toucher, blanc sur la face avant et coloré à l’arrière (violet, bleu, gris ou orange) et rassurante, puisque tous les connecteurs, la carte mémoire et la batterie, sont bien protégés par des caches solides. De plus, deux filtres peuvent être activés pour modifier l’affichage à l’écran (les vidéos ne sont pas affectées) afin d’offrir une meilleure lisibilité en plein soleil.

On aime… l’ergonomie
Les principales fonctions du Zi8 sont accessibles directement via quatre boutons disposés en arc de cercle, sous l’écran. Lorsqu’on tient le caméscope dans le creux de la main droite, ceux-ci tombent ainsi parfaitement sous le pouce. En complément, on dispose également du traditionnel pavé quadridirectionnel, complété par un bouton central de validation, grâce auquel on peut, en un clin d’œil, passer du mode vidéo au mode photo, mais aussi modifier la définition des prises de vue.

On aime… les accessoires fournis
Kodak n’a pas lésiné sur les accessoires présents. Ainsi, on trouve dans la boîte du PlaySport (et du Zi8) les deux indispensables câbles USB et HDMI, mais aussi un câble audio/vidéo analogique, une dragonne et un astucieux adaptateur USB/secteur, grâce auquel on peut recharger le caméscope directement sur une prise de courant via la prise USB.

On n’aime pas… l’absence de carte mémoire
Lorsque vous déballez le PlaySport de son carton, il semble prêt à l’emploi, mais comme il est livré sans carte mémoire et ne renferme que 128 mégaoctets de mémoire interne, vous ne pouvez en fait filmer que trois minutes de vidéo ! Sauf, bien sûr, si vous avez pensé à acheter aussi une carte SD ; vous disposez alors d’un peu plus d’une heure d’enregistrement par tranche de quatre gigaoctets.

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David Nogueira et Aymeric Siméon