Les vainqueurs

Packard Bell Club 1503a

On aime… la panoplie logicielle
Dogme bien connu de Packard Bell : ” Ton PC, de beaucoup de logiciels tu accompagneras. ” La série 1503a n’échappe pas à la règle. Dans son emballage, une vingtaine de programmes lui tiennent compagnie. Tous n’ont pas le même intérêt, mais on retrouve notamment des classiques de Microsoft (Word 2000, Works 2000, Money 2000), un antivirus estampillé Norton et le dictionnaire Hachette Multimédia. Une aubaine pour une machine facturée 6 000 francs.

On aime… le connecteur USB en face avant
On ne le dira jamais assez : les connecteurs USB sur la façade de l’unité centrale, c’est bien. Fini donc les séances de contorsion chaque fois qu’on souhaite brancher un périphérique, d’autant que l’USB permet de connecter et de déconnecter les appareils à chaud, c’est-à-dire avec le PC allumé. Le Club 1503a préfère pour sa part laisser le choix : sa carte mère comporte un connecteur USB en face avant et un autre à l’arrière.

On n’aime pas… le composant graphique
Que dire du composant graphique intégré sur la carte mère, le SIS 530…, si ce n’est qu’il est complètement dépassé et qu’il se montre parfaitement incapable de répondre à autre chose qu’à des besoins basiques ?
Ajoutez à cela le choix d’un écran 15 pouces plutôt moyen, et l’absence de port AGP, qui condamne quasiment le PC à ne plus évoluer, et vous comprendrez pourquoi nous ne le conseillons pas à un utilisateur intéressé, même occasionnellement, par les programmes graphiques et les jeux.

On n’aime pas… la taille réduite du disque dur
Avec seulement 7,5 Go pour stocker données et programmes, le Club 1503a para”t pour le moins chiche. Surtout si on le compare à l’Exacto Y6312 de Continental Edison, une machine qui dispose d’une capacité presque trois fois supérieure, grâce à ses 20,4 Go. Avec des logiciels toujours plus gourmands en espace, on se sentira rapidement à l’étroit. Inutile de songer, par exemple, à s’adonner au montage vidéo.

NEC Direction SM650AD

On aime… les performances
Premier PC équipé du nouveau processeur d’entrée de gamme d’AMD (le Duron) à avoir été testé par notre laboratoire, ce Nec fait montre de performances largement au-dessus du lot, aussi bien en utilisation bureautique que pour le jeu. Pour 6 990 francs, c’est incontestablement une affaire, même si, à ce niveau de prix (le plus élevé de notre sélection), on aurait aimé bénéficier d’un écran 17 pouces au lieu du modèle 15 pouces livré.

On aime… le port AGP et la carte graphique
Les PC qui offrent un port AGP et une carte graphique ne sont pas légion. La plupart se contentent d’un composant graphique peu performant intégré à la carte mère, le i810 ou, pire encore, le SIS 530. Le Nec Direction possède les deux éléments. Certes, sa carte graphique (une ATI Rage 128) n’est pas la plus performante, mais le fait de disposer d’un port AGP permettra de la remplacer par une carte plus performante. Un gage d’évolutivité.

On aime… la garantie d’un an sur site
Tous les modèles proposent une garantie standard de un an. Mais pour certains d’entre eux, il faudra, en cas de panne, rapporter la machine soi-même chez le constructeur ou chez le distributeur. Nec (qui est spécialisé dans la vente directe), vous envoie, en cas de panne, un technicien pour procéder à la réparation et, si nécessaire, à l’échange du modèle défectueux.

On n’aime pas… la documentation succincte
Quelques pages en français pour le manuel d’utilisation, pas de poster dans la bo”te résumant les étapes essentielles d’installation. En ce domaine, Nec donne dans le minimalisme. Une caractéristique décevante pour les débutants qui ne connaissent pas la marche à suivre

On n’aime pas... l’absence de lecteur de DVD
Pas grand-chose à dire sur l’équipement plutôt satisfaisant, pour cette gamme de prix, du modèle Direction SM650AD. Un point tout de même, qui n’est plus un détail pour de nombreux utilisateurs : l’absence de lecteur de DVD-Rom. Même si le lecteur de CD-Rom est rapide (48X), les amateurs de DVD-Rom et, surtout, les adeptes des DVD-Vidéo, resteront sur leur faim.

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Gérard Clech