Les 35 000 étudiants et les 4 500 chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels techniques et administratifs de l’agglomération marseillaise ne vont pas manquer d’accès à Internet. Le 1er
octobre dernier, la Ville de Marseille a inauguré Phoce’AN, un réseau métropolitain à haut-débit.Phoce’AN repose sur une infrastructure en fibres optiques. Un autre réseau métropolitain baptisé Man’AIX (cette fois-ci pour Aix-en-Provence) devrait voir le jour en 2005, estime Amar Oussalah, chargé de mission TIC et réseaux à
l’université de Provence.Aujourd’hui, Phoce’AN interconnecte les réseaux de campus des différents sites (universités de Provence, de la Méditerranée, Paul Cézanne, CNRS, Inserm, IUFM…). A la rentrée 2002, la région Paca (Provence-Alpes-Côte d’Azur) avait
lancé le réseau régional à très haut-débit R2THD (Réseau régional à très haut-débit) qui couvre la plupart des villes universitaires de Paca, dont Marseille, Aix, Nice, Sophia-Antipolis, Avignon, et Toulon.
Le conseil général a investi 240 000 euros
Dans cette architecture du très haut-débit, Phoce’AN est un maillage plus fin : ‘ les sites communiquent entre eux sans passer par le réseau régional ‘, explique Amar Oussalah.
Phoce’AN prolonge au niveau de l’agglomération marseillaise les réseaux régional R2THD et national Renater (Réseau national de télécommunications pour la technologie, l’enseignement et la recherche).A ceux qui s’interrogeraient sur l’abondance de haut-débit dans la cité phocéenne, le Conseil général répond que ces deux projets (R2THD et Phoce’AN) ne sont pas contradictoires. Le département investit dans les deux réseaux pour aider
les laboratoires et les facultés et il y a contribué depuis deux ans à hauteur de 240 000 euros.A travers cette logique départementale, ‘ tous les projets ont la même importance ‘ fait savoir le Conseil général. Aujourdhui, le département des Bouches-du-Rhône prend en charge
30 % du coût de la liaison Internet issue de R2THD.
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