Ben Ali a raté son plan de ‘ .com ‘. En accueillant à la mi-novembre le Sommet mondial de la société de l’information (SMSI), le président tunisien espérait montrer l’image d’un pays ouvert
et technophile.C’est un autre visage qui s’est imposé. Celui d’un régime policier. Cela a débuté par l’agression de l’envoyé spécial de Libération, par quelques nervis appartenant vraisemblablement aux services de sécurité, pour
se terminer par l’interdiction d’entrée sur le territoire de Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF).Ce dernier, il est vrai, l’avait bien cherché. Le même jour, RSF publiait la liste des 15 ennemis d’internet. Parmi les pays les plus répressifs de la liberté d’expression en ligne, on trouvait… la Tunisie.
est partie de Tunis sans rien lâcher : jusqu’à nouvel ordre et la tenue d’un ‘ forum international ‘ à Athènes en 2006, c’est Washington, via l’Icann, qui continuera de superviser la Toile.Ces mêmes Etats-Unis qui sont classés par RSF parmi les pays ‘ à surveiller ‘. En cause : la législation américaine en matière d’interception des communications électroniques et la
collaboration de Yahoo!, Cisco ou Microsoft avec les services de censure chinois.* Chef d’enquête à 01 Informatique
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