Pour établir ce taux, Men and Mice s’est penché sur les serveurs de noms domaines ou DNS (Domain Name Systems), hébergés par les opérateurs. Ils contiennent les tables de conversion, qui font correspondre à une adresse Web, ou une adresse IP, celle du serveur qui l’héberge. Si l’adresse IP change sans que cela soit enregistré au niveau du DNS, le nom de domaine tapé dans le navigateur aboutit sur une page d’erreur. Selon l’étude, ce problème se produit très souvent dans le cas des adresses .com, .uk et .ca (voir encadré ci-dessous).” Ces chiffres peuvent également s’expliquer par la réservation de noms de domaines à but spéculatif, autorisés pour les .com, les .ca et les .uk “, tempère Annie Renard, directrice technique de l’ AFNIC (Association française pour le nommage Internet en coopération). Il s’agit de simple réservation du nom, mais sans correspondance avec une adresse IP, puisque le site n’existe pas encore.En France, le taux d’erreur est de ” seulement ” 29,35 %. Selon l’AFNIC, ce pourcentage relativement bas s’explique par les nombreuses vérifications effectuées avant toute installation de nom de domaine. Cependant, il pourrait être moindre. “ Les prestataires de service ne nous tiennent pas au courant de toutes les modifications “, regrette Annie Renard. Pour remédier à cela, l’AFNIC s’apprête d’ailleurs à effectuer “ son premier nettoyage de printemps “.
La liste noire des prestataires de services
Dans le même temps, le centre de coordination RIPE (Réseaux IP européens) vient de faire paraître sa liste noire des gestionnaires de noms de domaines. Celle-ci à été établie à partir des noms de domaines inversés, ce test permettant de retrouver une machine à partir de son adresse IP.Le bonnet d’âne est attribué au prestataire de service Netvision, qui gère la zone *.143.212. Sur cette zone, 222 adresses IP n’aboutissent à aucun serveur de nom, alors que le standard voudrait qu’une adresse IP aboutisse à deux de ces serveurs. En troisième position, Eunet (148), suivi de Eunet Finlande (137).
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