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Les tops dans la tech en 2024

C’est l’heure des bilans. Chez 01net.com, nous avons voulu revenir sur les moments et sur les produits les plus marquants de l’année. On commence avec les bonnes nouvelles et les produits les plus réussis de 2024 !

Mac mini, toujours plus mimi

Après des années sans bouger d’un poil, le Mac mini a eu droit à une refonte majeure cette année. Non seulement le petit ordinateur de bureau d’Apple s’offre des puces M4 et M4 Pro, mais surtout son design a été complètement revu. C’est bien simple, il pourrait (presque) se glisser dans la poche.

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Le Mac mini M4 (2024) © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Malgré sa taille riquiqui, le Mac mini ne sacrifie pas la connectique avec des ports HDMI, Ethernet et rien moins que 5 USB-C, dont trois Thunderbolt 4 ou 5. Il se paie même le luxe d’intégrer deux ports USB-C et le port jack à l’avant , fini les contorsions pour brancher un câble !

Alors évidemment, des fâcheux se sont plaints que le bouton d’allumage était dans un endroit pas pratique, sous la machine. Mais une fois le Mac mini allumé, pourquoi vouloir l’éteindre ?

Apple a également eu la bonne idée de ne pas profiter de ce nouveau design et de cette puissance pour alourdir la facture. Résultat : le Mac mini est indéniablement le Mac le plus excitant de ces dernières années, et il mérite bien sa place dans notre top 2024.

Lire Test Mac mini M4 : à 700 euros, difficile de faire mieux

Balatro, c’est jamais trop

Depuis le début de l’année, il est bien difficile d’être productif chez 01, pour une excellente raison : Balatro ! Le jeu de cartes sorti en février sur consoles et PC, puis fin septembre sur les mobiles, est une drogue dure qui a fait chuter la productivité mondiale.

Balatro
© Balatro

Œuvre d’un seul homme qui se cache derrière le pseudo Localthunk, Balatro est d’une redoutable simplicité : il s’agit de multiplier les mains de poker gagnantes, et parfois une paire suffit si on a les bonnes cartes joker et bonus. Un cocktail redoutablement efficace qui pousse à se faire une petite partie de plus.

Le jeu a le bon goût de ne céder ni à la publicité, ni aux achats intégrés. Oubliez les soi-disant jeux de l’année comme Astro Bot, Final Fantasy VII Rebirth ou Zelda: Echoes of Wisdom : le seul et unique banger 2024, c’est Balatro !

Transition vers Arm : Snapdragon X Elite

Un des moments forts de l’année est sans aucun doute la passage des PC Windows à ARM. Depuis des années les possesseurs de ces petites bêtes pouvaient être jaloux des utilisateurs de Mac sur un point précis : l’autonomie. Le premier PC de ce genre testé par la rédaction, le Vivobook S14 sous Snapdragon X Elite aura montré une autonomie de chameau. Reste la question des performances brutes qu’il convient encore de régler et qui fait que cette solution ne conviendra pas aux utilisateurs avec des besoins lourds.

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L’Asus Vivobook S15 (S5507) – © Guillaume du Mesgnil d’Engente / 01net.com

Le Computex, messe annuelle du PC mondiale, aura d’ailleurs consacré l’arrivée d’un troisième larron dans le jeu des CPU pour PC aux côtés d’AMD et Intel. Son nom : Qualcomm, derrière les fameuses puces Snapdragon ARM donc qui a attiré à lui l’essentiel de la couverture médiatique de l’évènement, grâce entre autres à un partenariat malin avec Microsoft pour être les premiers à intégrer Copilot+, la suite de fonctionnalités IA (bien maigrelettes il faut se le dire) de Windows.

Le Bitcoin passe les 100 000 dollars

C’est une année historique pour le Bitcoin. Une dizaine d’années après sa création, la reine des cryptomonnaies est parvenue à franchir le seuil des 100 000 dollars. L’impulsion finale est venue de Donald Trump, l’ancien et prochain président des États-Unis. Durant sa campagne électorale, il a tout fait pour séduire les détenteurs de cryptomonnaies. Le républicain a fait une pléthore de promesses, avant de nommer plusieurs défenseurs des cryptos à la tête de son gouvernement. Ces annonces ont contribué à installer le cours du BTC au-dessus des 100 000 dollars.

Évidemment, Donald Trump n’est pas le seul responsable de ce record. L’année a été particulièrement bonne pour le Bitcoin, qui a fait une entrée fracassante à Wall Street avec les premiers fonds indiciels, et avec le dernier halving. Ces événements, attendus de longue date, ont dopé la valeur de la devise numérique.

L’ouverture de l’App Store à la concurrence

Sans l’Union européenne, les iPhone seraient sans doute toujours équipés d’un port Lightning alors que tous les autres constructeurs ont basculé depuis longtemps dans l’USB-C. L’UE espérait sans doute un succès similaire avec le DMA, le règlement sur les marchés numériques qui, depuis le mois de mars, impose à Apple d’ouvrir iOS à la concurrence — à commencer par l’App Store.

Il faut bien le dire, après des années d’App Store unique, voir des boutiques alternatives apparaitre — sans jailbreak ! — sur l’iPhone a été une bouffée d’air rafraîchissante. On trouve en effet dans AltStore PAL et l’Epic Games Store des apps et des jeux normalement interdites d’App Store parce qu’elles déplaisent à sa majesté Apple.

Mais le constructeur a mis en place de telles barrières à l’entrée, avec une jungle de frais et de commissions en tout genre, que les prétendants sont vite découragés. De fait, les boutiques alternatives restent assez anecdotiques pour le moment. Provoquant d’ailleurs la colère de la Commission européenne qui a ouvert plusieurs enquêtes sur la conformité d’Apple avec le DMA. Des sanctions sont d’ailleurs dans les tuyaux.

Ce dossier, véritable chantier à ciel ouvert, risque bien de nous occuper un bon moment en 2025.

Lire 4 raisons qui font de l’iPhone européen le meilleur au monde

L’IA continue d’évoluer

Sans grande surprise, l’intelligence artificielle générative a continué d’avancer à pas de géant cette année. Comme l’an dernier, l’IA a marqué 2024 avec des évolutions considérables, à commencer par celles proposées par ChatGPT. OpenAI ne s’est pas reposé sur ses lauriers et a mis à disposition plusieurs nouveautés, dont le modèle ChatGPT 4-o, le mode vocal avancé ou encore son propre moteur de recherche pour mettre la pression à Google. Ces ajouts ont transformé l’usage de l’IA.

Sora Artist Leak
© Sora OpenAI

OpenAI a aussi levé le voile sur Sora, son tout premier générateur de vidéos à la fin de l’année. Il suffit de décrire ce que vous avez en tête pour que l’IA produise un petit film à la demande d’une qualité bluffante. Du côté de la génération d’images, on citera aussi l’arrivée de Grok 2, le nouveau chatbot façon ChatGPT de X, le réseau social autrefois connu sous le nom de Twitter. Développé par xAI, la dernière start-up d’Elon Musk, le modèle est proposé gratuitement à tous les utilisateurs de X. Il se distingue surtout par un générateur capable de produire des images réalistes de personnalités publiques, sans la moindre limite, ce qui n’est pas le cas des autres générateurs, comme DALL-E ou Midjourney. Grok 2 a évidemment soulevé de sérieuses inquiétudes au sujet de la désinformation.

Enfin, on clôturera cette section consacrée à l’IA en évoquant Perplexity, l’une des meilleures alternatives à ChatGPT. Le chatbot s’est surtout fait remarquer comme véritable assistant de recherche en étant capable de condenser des informations dénichées sur le web, en dépit des accusations de copie formulées contre Perplexity.

La Freebox Ultra pose un nouveau standard

Freebox Ultra
La Freebox Ultra. – © Free

Début 2024, la Freebox Ultra a fait une entrée en fanfare sur le marché des box internet en France. Avec un débit symétrique théorique atteignant 8 Gbit/s et l’intégration des technologies Wi-Fi 7 et NVMe, la box de Free est taillée pour les utilisateurs exigeants qui veulent faire le moins de compromis possible. Elle s’est également démarquée par son offre de contenus « tout-en-un » incluant plus de 280 chaînes et des plateformes de streaming majeures comme Netflix, Disney+ et Amazon Prime Video.

En répondant aux besoins croissants de connectivité et de divertissement des foyers et en établissant de nouveaux standards pour les box internet en France, la Freebox Ultra mérite bien sa place dans notre palmarès de 2024.

SpaceX rattrape sa plus grosse fusée Starship

Spacex Rattrapage Fusee Starship Super Heavy 2024
© SpaceX

L’année 2024 est de loin la plus impressionnante dans l’histoire de SpaceX. En plus d’avoir lancé plus de 140 fusées au cours de l’année, l’entreprise aérospatiale d’Elon Musk a également réussi l’impossible, en « rattrapant » le premier étage de sa giga-fusée baptisée Starship et son premier étage « Super Heavy ». Le 13 octobre dernier, lors du cinquième essai en l’air de l’immense colosse de 122 mètres de haut, la base de Boca Chica au Texas, baptisée Starbase, a utilisé sa tour de lancement « Mechazilla » pour accueillir à nouveau le premier étage, quelques minutes après sa mise à feu.

Pour cela, SpaceX a utilisé la précision des moteurs Raptor du lanceur, mais aussi des bras articulés sur la tour de lancement, pour supporter le mastodonte. Une opération qui permettra de réduire énormément les coûts d’une telle fusée, à l’instar de la Falcon 9, sachant que Starship aura un rôle à jouer important dans le programme Artemis du retour des Américains sur la Lune.

L’inauguration de la fusée européenne Ariane 6

Ariane 6 Fusee Bilan
© ESA

Le 9 juillet 2024, le vol inaugural du lanceur Ariane 6 a bousculé bien plus qu’une immense colonne de 63 mètres et 530 tonnes. Les 22 pays qui y ont contribué ont marqué l’unité de l’Europe. Après le développement d’Ariane 5 dans les années 1990, l’Europe se dote à nouveau d’un lanceur, mettant fin à un manque capacitaire qui aura duré un an, entre l’arrêt d’Ariane 5 et l’arrivée d’Ariane 6.

Parmi ses missions, Ariane 6 devra impérativement finaliser le déploiement des satellites du GPS européen Galileo. Il sera aussi au centre du déploiement des satellites-espions de l’Armée française. Avec le lancement d’un satellite Intelsat, Ariane 6 se dotera aussi d’une version à quatre boosters, pour augmenter sa capacité de charge utile et viser l’orbite géostationnaire. Premier vol en 2025.

NVIDIA devient un monstre en bourse

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NVIDIA H200 © NVIDIA

Portée par le boom de l’intelligence artificielle, NVIDIA fait désormais partie des entreprises les mieux cotées en bourse, devenant en juin dernier la première capitalisation boursière au monde avec une valorisation atteignant 3335 milliards de dollars. Ce succès profite tout particulièrement aux actionnaires de la société, parmi lesquels son PDG Jensen Huang dont la fortune personnelle dépasse désormais largement les 100 milliards de dollars.

A côté de ses bien connues GeForce RTX pour le grand public, l’entreprise américaine fournit près de 80% des puces destinées à l’intelligence artificielle, avec une demande toujours grandissante provenant d’autres géants comme Microsoft, Google, OpenAI ou Amazon. Devenue incontournable sur ce marché, NVIDIA a su prendre au bon moment le virage de l’IA en développant un écosystème complet, allant des plateformes de développement aux algorithmes dédiés en passant, bien sur, par les solutions d’accélération matérielle.

Airbus lance son avion « sans équivalent » : l’A321 XLR

Airbus retiendra de l’année 2024 le lancement opérationnel de son A321 XLR. L’avion « sans équivalent » de l’avionneur européen a fait ses débuts au sein de la compagnie Iberia le 14 novembre, avant d’être livré en fin d’année à Aer Lingus également. Avec lui, l’industrie aéronautique repousse encore plus les limites de l’efficience aérienne, après l’A220.

Airbus A321 Xlr
© Airbus

L’Airbus A321 XLR est le premier à ne disposer que d’un fuselage mono-couloir tout en proposant un rayon d’action de plus de 8 400 kilomètres, semblable à ce que les avions long-courriers à fuselage plus large, comme les Airbus A330, A350, ou les Boeing 777 et 787 peuvent effectuer. En revanche pour les voyageurs, cela ne rimera pas forcément avec plus de confort (voler en A321 XLR sera l’équivalent de prendre un avion pour un Paris-Rome pour une durée de plus de 8 heures). Mais les billets pourraient voir leur prix baisser grâce à des consommations en baisse.

Lire 2024 : les plus gros flops de l’année dans la tech

Garmin domine le marché des montres de sport

Parfois, une domination sans partage peut se traduire à la simple vue des chiffres de vente. Avec près de 70 % de part de marché dans le domaine des montres de sport, Garmin est sans conteste la marque la plus en vue dans le secteur. Mais ce simple chiffre ne traduit qu’en substance l’année de la firme américaine. Car en plus de l’hégémonie dans les ventes, Garmin peut aussi se fendre d’une avance en matière de technologie.

Garmin Fénix 8 5
© Le boîtier dispose désormais de bordures plus anguleuses – 01net.com

À cet égard, deux des produits de la marque lancés en 2024 sont emblématiques de la vague sur laquelle surfe Garmin depuis quelques mois. La Forerunner 165 et la Fénix 8 sont à l’opposé du catalogue en termes de prix. La première, qui a d’ailleurs remporté le 01net Award de la meilleure montre de sport, se vend à 250 euros et la seconde frôle les 1 000 euros. Pourtant, toutes deux font preuve d’une polyvalence et de performances au-dessus du lot dans leurs catégories respectives. C’est simple, à l’exception de Coros et de l’excellente Pace 3, on ne voit personne capable de rivaliser avec les montres de Garmin sur le plan sportif. Ce qui est bon pour Garmin ne l’est pas forcément pour le marché… et pour les utilisateurs. À Polar, Apple et Suunto de se mettre au niveau en 2025.

Une Renault 5 électrisante 

Elle était attendue, elle n’a pas déçu. La citadine électrique de Renault, la R5 E-Tech se devait de briller lors de ses premiers tours de roue. Et pour cause, dès sa présentation officielle, elle avait suscité un énorme engouement.

R5
© Dimitri Charitsis – 01net.com – Notre choix s’est porté sur le vert, la couleur gratuite chez Renault.

Force est de constater qu’elle n’a pas déçu, et l’essai que nous avons pu en faire nous a collé le sourire aux lèvres. La R5 électrique est l’incarnation quasi parfaite de la citadine électrique du moment. Renault l’a bien compris et n’a cessé d’annoncer son intention de décliner la R5 à toutes les sauces. Si on attend dans les prochaines semaines les versions intermédiaires et notamment la version petite batterie à moins de 25 000 euros, il y a fort à parier que la déclinaison ultra-sportive, la Turbo 3E fera date elle aussi.

Avec cette R5 E-Tech, Renault confirme sa bonne forme du moment. Commencée avec une Mégane électrique il y a deux ans, poursuivie de fort belle manière avec le Scénic électrique en début d’année, la dynamique pourrait encore se poursuivre grâce aux différentes variantes de la R5, mais aussi à la future R4 électrique, là encore l’une des voitures les plus attendues de l’année en 2025.

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La rédaction