Plus un espace est ouvert et libre d’accès, plus il nécessite des procédures et des moyens techniques pour garantir la confiance. Internet en est un exemple. Il est en passe de devenir le lieu d’échange et de communication universels entre les différents acteurs économiques.
L’offre devient abondante
Du côté des tiers de confiance, l’offre se structure autour d’une dizaine d’opérateurs. Les pionniers en sont Certplus et Certinomis. Ils ont également été les premiers à être référencés pour l’application TéléTVA. Ces structures n’ont pas été créées ex-nihilo, mais bénéficient du soutien de grandes organisations. Certplus est une filiale de Gemplus, de France Télécom, de VeriSign et d’EADS, tandis que Certinomis est une émanation de La Poste et de la Sagem. La Poste a, par exemple, réalisé des tests auprès de cinquante mille personnes avec l’attribution d’une adresse électronique – au format nom.pré[email protected] -, gratuite, attribuée à vie et sécurisée. Les banques estiment aussi être particulièrement bien placées pour jouer un rôle. La Société Générale, le Crédit Lyonnais, les Banques Populaires et la Bred sont, à ce jour, les premiers à avoir constitué une offre.
Les solutions de confiance
Autres opérateurs en présence : Trithème et Cashware, tous deux issus du groupe Thales (ex-Thomson CSF). L’ensemble des services de confiance peut être considéré comme une infrastructure technique complétant une infrastructure de communication (Internet, Intranet et Extranet), qui sécurise les applications à différents niveaux : messagerie, e-commerce, contrôle d’accès…Ces services s’appuient sur les certificats numériques. Les efforts de standardisation dans ce domaine ont abouti à la norme X509 (CCITT X509). En théorie, les certificats créés pour une application sont utilisables par n’importe quelle autre application compatible avec X509. En pratique, des extensions apportées par les éditeurs peuvent réduire la compatibilité.
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