Lors de la conférence annuelle dévolue aux produits logiciels de HP, les services web étaient à l’honneur. Mais la gamme de produits annoncée est loin d’être complète et mûre. Certes, HP propose de plus en plus d’agents SPI (Smart Plug-Ins) à installer dans les serveurs d’applications et les serveurs web. Il en commercialise ainsi pour Sun One Application Server, ?” en plus de Websphere et de Weblogic ?”, pour les serveurs UDDI (annuaires de services web) ou Soap (invocation desdits services). Sans compter que Openview prend déjà en compte la plupart des serveurs transactionnels classiques ainsi que des serveurs d’intégration.Avec le rachat de Compaq, le constructeur a aussi amplifié sa maîtrise des technologies Microsoft. D’où des SPI pour.Net, Active Directory Server, Exchange Server, SQL Server, etc. La firme de Palo Alto a également dévoilé Openview Transaction Analyser 1.1 (OVTA), un outil de surveillance des transactions effectuées via des services web. Ce dernier surveille, sur les serveurs, le niveau de service et les performances, génère des alertes, etc. Dernière nouveauté : Web Services Management Engine (WSME) qui permet de définir des critères de qualité de service et des politiques de sécurité.
Les grands éditeurs sont encore dans le flou
Mais le tableau n’est pas si idéal. “Nous ne sommes pas capables d’administrer les services web par-delà le pare-feu de l’utilisateur”, avoue Jacek Walicki, responsable des opérations dans ce domaine chez HP. Et l’administration ne concerne que l’infrastructure nécessaire aux services web, et non pas aux programmes eux-mêmes, car “il n’existe pas de standards pour définir ce type de niveaux de qualité de service”. Certes, quelques pistes sont étudiées : l’utilisation des travaux faits sur OMI (Open Management Interface) ou encore l’intégration de spécifications concernant les performances dans WSDL (description des services web). Mais à l’instar de ce qui s’est passé pour les technologies à base d’agents, les acteurs majeurs de l’administration risquent ?” au mieux ?” de mettre du temps à s’accorder. Ce qui pourrait laisser le champ libre aux nombreuses start up actives sur ce marché (Confluent Software, Flamenco Networks, etc.).
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