Des méthodes permettent de réduire considérablement le taux d’e-mails non sollicités qu’une entreprise reçoit.
Selon le cabinet Jupiter, chaque internaute recevra plus de trois mille neuf cents spams ?” ou e-mails non sollicités ?” en 2007, contre quarante en 1999. Si l’on ajoute à cela que ?” selon Gartner ?” seules 5 % des entreprises arriveront à bloquer 90 % de ces e-mails encombrants, la mise en place d’une politique de sécurité pour contrer ce mouvement n’est pas discutable. Il existe plusieurs niveaux de réponse. L’un d’entre eux consiste à relier son serveur de messagerie aux différentes listes qui recueillent les adresses IP des spammeurs : les fameuses RBL (Realtime Blackhole Lists) sur internet et leur équivalent interne (Local Deny Lists). Mais ces listes ne collectent pas assez d’adresses pour être à 100 % efficaces. De plus, elles peuvent s’avérer un bon moyen, pour un concurrent, de stopper tout contact ?” même si ce n’est pas aisé ?” entre l’entreprise et ses clients ou fournisseurs.Une technique plus ancienne, le “reverse DNS lookup”, consiste à demander à un serveur DNS de retrouver le nom de domaine à partir de l’adresse IP émettrice. En cas de non-réponse ou de réponse négative, l’e-mail peut être considéré comme une pollution. Mais les spammeurs connaissant bien cette technique, elle se révèle ?” au mieux ?” sans effet. Autre grand moyen de lutte : l’analyse du contenu des e-mails. Tout d’abord en regardant l’objet du message, puis son corps même. Dans le premier cas, la présence de lettres en capitale, de points d’exclamation ou de mots-clefs choisis par l’entreprise peut constituer un bon indice de la présence d’un spam. L’analyse textuelle du corps de l’e-mail s’attache également à ces points. Ensuite, selon la politique de sécurité choisie, chaque critère se voit attribuer un nombre de points. Le total fixera l’appartenance de l’e-mail à la catégorie “e-mail non sollicité “. Seul le mélange des deux fonctions permet un filtrage optimal.