Au mois de janvier 2018 sur le CES, la start-up germanique Volocopter créait l’événement en faisant voler son taxi volant VoloCity lors d’une conférence d’Intel. Elle parlait alors de livrer ses premiers modèles d’eVTOL (aéronefs électriques avec décollage et atterrissage vertical) à Dubaï pour 2022. Mais elle pourrait aussi se lancer en Chine.
Le groupe automobile chinois Geely Holding, qui possède notamment le suédois Volvo, vient en effet d’acquérir 10% de la société en apportant 55 millions de dollars de financement. Le fond va servir à poursuivre les travaux de recherche et développement, toujours dans l’optique de lancer un service commercial dans les trois ans. Et il est question que les deux entités créent une joint-venture pour imposer le concept de taxi volant en Chine.
Déjà trois générations de prototypes
Les concurrents sur le créneau sont nombreux de Uber à Airbus, en passant par eHang ou Lilium. Volocopter semble avoir abandonné pour le moment l’idée de se lancer sur le marché américain. Outre Dubaï mentionné précédemment, Singapour reste dans son viseur, ainsi qu’une grande ville européenne en Allemagne, à Helsinki ou à Londres.
Comme ses rivaux, l’entreprise allemande compte maintenir des pilotes humains à bord dans les premiers temps. Volocopter espère pouvoir faire baisser les prix après cinq à dix ans : le coût d’un trajet pourrait alors être inférieur à celui d’une course en taxi. La société semble la plus avancée matériellement puisqu’elle a déjà développé trois générations de prototypes. Ces dernières démonstrations ont eu lieu à Helsinki il y a quelques jours.
Source : Volocopter
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