Les conclusions de l’enquête menée par les services de l’inspection du travail californienne (The National Labor Relation Board) ont conduit les syndicats à retirer l’une des deux plaintes qu’ils avaient formées à l’encontre d’ Etown.La seconde action, accusant la direction de la start-up d’excercer un chantage à l’emploi sur les collaborateurs d’Etown dans le seul but d’influer sur l’issue des élections à venir, reste d’actualité.Début décembre 2000, plus de la moitié des membres du service clientèle s’était prononcée pour l’organisation d’élections qui déboucheraient sur la création d’une section syndicale.Quelques jours plus tard, la start-up californienne licenciait 28 de ses 127 employés, dont de farouches partisans au scrutin.A l’époque, l’un des responsables d’Etown, Lew Brown, déclarait à nos confrères de CNet, que cette décision était avant tout motivée par des impératifs économiques.Aujourd’hui, les organisations syndicales tentent, avec plus ou moins de bonheur (voir les actions tentées par les syndicats chez Amazon à la fin de l’année dernière) de s’implanter durablement dans la Net-économie américaine.S’il devait déboucher sur la création d’une représentation syndicale, le prochain vote chez Etown deviendrait alors un véritable cas décole.
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