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A chacun son métier, l'argent sera bien gardé
Les start-up investissent le créneau
19 mars 2001 à 00:00
Opérateurs et constructeurs d’infrastructures de télécommunications ont tardé à s’intéresser à la géolocalisation. Des jeunes pousses ?” fournisseurs de technologie et autres intermédiaires ?” occupent donc le terrain.
Webcell / Web GSM Le développeur de solutions de géolocalisation. Fondée il y a deux ans par Alexandre Moatti, un ancien d’Alcatel, la société se concentre sur le développement d’applications liées aux SMS (Short Message Service, messages courts sur téléphones mobiles). Webcell vend d’ailleurs une plateforme de routage de SMS développée en langage Java.
Les quelque quinze personnes qui travaillent pour la société ont développé un système de localisation des terminaux mobiles, qui a été choisi par Bouygues Telecom pour ses tests.
Le principe développé par la société repose sur la triangulation. Cette dernière est effectuée par une application directement intégrée à la carte SIM des clients de l’opérateur. Alexandre Moatti, qui n’a jamais voulu que sa société soit considérée comme une start-up, a levé 2 millions d’euros (plus de 13 millions de francs) en novembre 2000.
Son prochain objectif ? Développer une structure afin de commercialiser ses applications auprès des opérateurs de téléphonie mobile européens. Un passage obligé pour transformer son essai.
Alternis joue l’intermédiaire entre les solutions de positionnement et les éditeurs tiers. La société n’est pas novice dans le domaine des télécommunications. En effet, elle fournit depuis quatre ans à France Telecom Mobiles sa solution de préfacturation, qui consiste à rassembler toutes les informations enregistrées par les antennes réparties sur tout le territoire afin de calculer la consommation des abonnés.
Alternis essaye en ce moment de boucler un tour de table de plusieurs millions de dollars pour sa plateforme de vente d’informations de localisation. L’enjeu, pour la société, est de créer une application permettant aux éditeurs de services tiers de récupérer ces données produites par les opérateurs télécoms.
Alternis jouera le tiers de confiance, puisqu’un système de ” front office ” (interface utilisateur) permettra aux clients d’indiquer de quels éditeurs ils veulent obtenir des informations géolocalisées.
La société commercialisera directement sa plateforme logicielle auprès des opérateurs, qui pourront se charger de facturer les éditeurs tiers comme ils le souhaitent. La commercialisation de la plateforme en mode ASP (location de logiciels à distance) directement vers des tiers n’est, pour l’instant, plus à l’ordre du jour.
Opteway qui a déjà levé 18 millions de dollars (19,3 millions d’euros), se concentre sur son application d’intégration des informations de localisation, de cartographie, de contenus et d’e-commerce. Le fonctionnement de la plateforme est assez simple. Elle obtient d’abord les données de géolocalisation d’un abonné. Ensuite, elle extrait les données cartographiques liées à sa position, avant de les croiser avec des informations touristiques, des données enregistrées par l’utilisateur (ses hôtels préférés), des informations dynamiques (le trafic routier) et des propositions commerciales (une station d’essence, par exemple).
En une seule application, l’utilisateur final retrouve des informations d’ordinaire éparpillées sur plusieurs services. Cette solution est commercialisée auprès des opérateurs de services mais aussi de grands groupes de distribution qui veulent leur propre portail multi-accès.
Le modèle repose sur une licence initiale d’environ 78 000 euros puis sur des frais liés au nombre d’utilisations (0,02 euro par requête). La société, dirigée par Patrick de Roquemaurel, envisage de réaliser une dizaine de pilotes sur l’année pour un CA de 3 millions d’euros.
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