L’Europe a été moins touchée par la débandade qui a affecté les dot. com cotées au Nasdaq. La proportion de start-up considérées comme fragiles financièrement est inférieure sur le Vieux Continent. De plus, les épiciers virtuels ont ici une belle carte à jouer sur Internet. La densité démographique, plus importante quaux Etats-Unis, constitue un avantage pour leur déploiement. Mais les start-up de ce secteur courent le risque d’être absorbées par les grandes enseignes. Tels des acteurs établis comme le Printemps, qui accusent encore un retard important sur Internet.
Pour autant, le passage à l’échelle européenne bute encore sur plusieurs obstacles. Je pense en particulier au manque d’intégration des plates-formes logistiques nationales et à l’incompatibilité entre les différents moyens de paiement. La gestion de la relation client est également une source de contraintes. Les exigences d’un consommateur suédois et d’un Français ne sont pas les mêmes, notamment en ce qui concerne les délais de livraison. Nous allons assister à l’émergence de prestataires paneuropéens capables de leur proposer des solutions logistiques et logicielles intégrées clés en main.
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