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Les SSII françaises résistent face à la crise

Les principales SSII françaises se portent bien en 2001, même si quelques gros comme Cap Gemini affichent un recul. ( Lire également ci-dessous : ” Qui peut sauver le soldat Bull ? “)

A part quelques locomotives un peu en perte de vitesse, comme Cap Gemini Ernst & Young, les principales SSII ont continué de bien se porter jusqu’à la fin 2001. Elles affichent, majoritairement, des taux de croissance sur les neuf premiers mois de l’année. Même si elles se maintiennent de façon variable face au ralentissement économique. Celles disposant de la meilleure visibilité en fin 2001, comme Transiciel, Sopra et Steria, ont confirmé leur chiffre d’affaires prévisionnel pour l’année. Elles ont diversifié leurs métiers avec des cycles d’économie différents, des contrats à long terme, et ont réajusté, le cas échéant, la répartition de leurs activités ?” infogérance, intégration de systèmes, conseil, etc.Elles poursuivront l’an prochain leur programme d’acquisitions pour maintenir leur croissance externe. Selon le cabinet d’études PAC (Pierre Audoin Conseil), le secteur européen des services informatiques a résisté en 2001 avec un taux moyen de croissance de 10 % (13 % pour la France), malgré l'” e-crack ” qui a touché les services internet et le ” t-crack ” qui a frappé le secteur des prestations télécoms. Toujours d’après PAC, il faudra cependant s’attendre à une croissance à un chiffre dès 2002 (7 %) jusqu’à 2004.

Un secteur qui rapporte

Le meilleur baromètre de cette croissance des services est la multiplication des signatures de gros contrats depuis deux ans chez IBM, EDS, Cap Gemini Ernst & Young, Steria, Sopra, Logica et autres Atos Origin. Des contrats de longue durée qui nécessitent une panoplie de prestations d’infogérance, d’hébergement, d’accompagnement en conduite de changement et de mise en place de solutions e-business.Porté par la hausse des besoins des entreprises, aux prises avec des fusions, une concurrence plus rude et d’inévitables refontes de système d’information, le secteur des services rapporte, et permet d’améliorer ses marges. Si bien que Microsoft s’est réorganisé en 2001 pour mettre au point une offre de services à valeur ajoutée et un ensemble de partenariats avec des constructeurs et des prestataires.

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Clarisse Burger