La crise du coronavirus a entraîné la fermeture des salles de cinéma et les distributeurs tentent de compenser le manque à gagner. Ainsi, le CNC (Centre National du Cinéma) et le Ministère de la Culture ont décidé de modifier le temporairement le « code du cinéma» qui définit la sortie en VOD (Vidéo à la Demande) des films en France.
Par exemple, les films La Bonne Épouse de Martin Provost (sorti au cinéma le 11 mars) et De Gaulle de Gabriel Le Bomin (sorti le 4 mars) vont bénéficier d’une sortie VOD anticipée car ils ne sont restés que peu de temps en salle. D’autres films sortiront directement en VOD, faute de pouvoir passer par la case cinéma en salles. En revanche, cette mesure ne concerne pas les plates-formes de type Netflix, qui fonctionnent par abonnement et doivent respecter un délai de 36 mois, sauf si elles ont produit elles-mêmes le film.
Des films plus rapidement disponibles sur les sites pirates
Mais cette modification du calendrier des sorties va également avoir des répercussions sur le téléchargement illégal. En effet, les pirates utilisent des systèmes de capture vidéo et publient désormais rapidement les films diffusés en VOD sur leurs sites. Ces versions WebRip sont moins bonnes qu’une extraction à partir d’un Blu-ray ou d’un DVD, mais offrent une qualité tout à fait convenable par rapport à des films capturés en salle avec un simple caméscope. Ainsi, les sites pirates qui les proposent mentionnent des notes de qualité de 7 ou 8 sur 10.
Cette nouvelle vague de piratage rappelle celle qui est survenue avec les films produits par Netflix. Là encore, les pirates ont trouvé le moyen de capturer les diffusions et de les proposer très rapidement, quelques jours après leur mise en ligne par Netflix.
Source : Le Figaro
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