Passer au contenu

Les sondes RMon2, compléments indispensables des analyseurs

Une demi-douzaine de fournisseurs proposent des sondes RMon2. Avec les hauts débits, ces outils d’analyse du trafic réseau doivent offrir performance et fiabilité. La spécialisation par protocoles est également souhaitable.

Si rien ne vaut un analyseur de protocole pour assurer la maintenance sur le terrain, la sonde RMon (Remote monitoring) n’a pas d’égal pour surveiller en continu le fonctionnement des réseaux.
Cette dernière observe notamment le trafic passant par les routeurs ou les commutateurs. Elle joue alors le rôle d’un collecteur de données, à l’instar des capteurs de température placés en différents points d’une installation industrielle.

Une analyse du trafic et des statistiques précises

Les sondes se déclinent en trois familles : RMon, RMon1 et RMon2. Les premières sont destinées à analyser le trafic réseau. Les deuxièmes fournissent des statistiques sur les couches physiques jusqu’à la couche MAC (Media access control). Les troisièmes ajoutent des informations de plus haut niveau, qui vont jusqu’à la couche application. Les principaux fournisseurs du marché sont Agilent Technologies (division de HP), dont les produits sont commercialisés en France par J3Tel, et l’américain NetScout, dont le distributeur dans l’Hexagone est Elexo. Ce dernier a également conclu un partenariat avec Wavetek Wandel & Goltermann.
D’autres constructeurs ont, en leur temps, commercialisé des sondes RMon sous leur propre bannière, tels 3Com, Bay Networks, Novell, Solcom ou Technically Elite. Toutefois, du fait de rachats ou de réorganisations d’activités, Agilent et NetScout sont les plus actifs sur ce marché. Les sondes d’Agilent sont d’ailleurs totalement compatibles avec celles de Technically Elite, que J3Tel vend également.
Concernant les protocoles, il existe des sondes spécifiques RMon pour réseaux LAN et WAN : Ethernet, Fast Ethernet, FDDI, Token Ring, HSSI, V-Series, T1, T3, E1, E3, ATM-OC3, ATM DS3, ATM E3…
Une étude de marché réalisée par le cabinet IDC attribuait 31,1 % du marché mondial de l’année 1997 à Agilent, qui devançait ainsi de quelques points NetScout (27,7 %) et Nortel Networks (20,5 %). Olivier Vaugrenard, responsable de l’activité Tests de données de Wavetek Wandel & Goltermann, souligne : ‘ Il faut une sonde pour chaque type de réseau. NetScout a ainsi mis sur le marché la première sonde RMon Gigabit Ethernet, qui permet également de mesurer des temps de réponse au niveau applicatif. ‘ Par ailleurs, si les sondes sont capables d’observer la plupart des types de trafics d’un réseau, on note le renforcement des offres autour de l’ATM.

Apprécier de l’intérieur les performances du réseau

Agilent vient ainsi de lancer sur le marché la première sonde ATM OC-12, qui, associée à son système, Agilent NetMetrix Enterprise 7.0, permet d’apprécier de l’intérieur les performances des réseaux ATM hauts débits. Elle surveille le trafic et fournit les informations nécessaires pour optimiser, dynamiquement, les performances du réseau. ATM NetMetrix est capable de surveiller une large plage de débits de réseau, de 56 kbit/s à 622 Mbit/s. Ce produit offre une visibilité étendue du réseau et des applications (de la couche physique et des statistiques cellulaires jusqu’au niveau des applications). Il autorise, par ailleurs, un suivi ainsi que des rapports statistiques et d’utilisation approfondis.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Jean-Pierre Baranes