L’arrivée de la 5G risque de rendre inopérante l’utilisation des IMSI-catcher, comme nous le signalions il y a quelques mois déjà. Les services de renseignement cherchent donc des solutions pour contourner les contraintes du nouveau standard. L’Express signale que 60 IMSI-catcher seraient actifs en France.
Faire basculer les communications en 3G ?
Contrairement aux générations précédentes de téléphonie mobile, la 5G génère des identités éphémères entre l’antenne et le smartphone, ce qui va empêcher les IMSI-catcher de localiser l’utilisateur et de capter ses informations. L’une des pistes du Renseignement français serait de faire intervenir les opérateurs pour identifier les terminaux ciblés. Mais cela remettrait en cause la confidentialité des opérations et des personnes surveillées. Mais l’hypothèse la plus probable sera plutôt de forcer le smartphone à se connecter en 3G.
Une évolution de la loi de Renseignement de 2015 semble incontournable pour encadrer ces nouvelles méthodes. Un débat devrait probablement se tenir l’année prochaine. Un groupe de travail va être mis sur pied au Sénat au sein de la délégation parlementaire au renseignement.
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