Voici le bilan des déclarations de ces sociétés, toutes japonaises, si on met de côté le nouveau venu dans le monde des consoles, Microsoft. Bandai : société créatrice des Tamagotchi et détentrice de nombreuses licences de dessins animés japonais. “Sega possède la plus grande propriété de jeux et la plus grande puissance de développement. L’industrie du jeu sera encore plus stimulée dans l’avenir, grâce à Sega. Nous attendons leurs futurs titres”. Capcom : allié de Sega depuis de nombreuses années, Capcom a été l’un des plus grands éditeurs de la Dreamcast avec des adaptations de nombreux jeux de combat et de la saga Resident Evil. “Capcom a toujours supporté la Dreamcast, et nous sommes déçus que son vrai potentiel n’ait pas été atteint, pour les joueurs. Concernant l’annonce de Sega, nous souhaitons que tout le monde soit détendu et patient. Le retrait de la Dreamcast sur le marché du hardware était prévisible, et n’aura pas d’influence sur notre compagnie. Cependant, ce fut tout de même une annonce soudaine et surprenante. Nous allons terminer les projets Dreamcast en cours et les sortir sur le marché comme prévu. Nous pensons que ce sera une excellente décision pour Sega sur le long terme. Nous espérons qu’ils se rétablissent complètement en fournissant leurs jeux sur de multiples plateformes”. Enix : grand rival de SquareSoft au Japon avec sa série mythique de RPG : Dragon Quest. N’a jamais vraiment développer pour les machines de Sega. “Nous n’avons pas vraiment de commentaires à faire sur leur intention de quitter le marché du hardware et de devenir un développeur, nous attendons de voir leurs jeux. Nous ne voulons pas porter de jugement sur la gestion des autres entreprises, mais nous espérons que Sega fasse beaucoup de bons jeux dans l’avenir.” Microsoft : géant de l’informatique professionnel et grand public, le fabricant de la future Xbox aimerait sans aucun doute travailler main dans la main avec Sega. “Nous sommes contents que Sega conserve la Xbox dans sa ligne de mire, bien que leur intention de développer sur Xbox n’ait pas encore été annoncée. Nous souhaitons continuer nos discussions avec Sega cette année. Si Sega veut choisir une bonne plateforme, ils doivent nous rejoindre”. Namco : grand rival de Sega sur le marché de l’arcade. Allié de poids de Sony depuis de nombreuses années avec des titres comme Tekken ou Ridge Racer. “Namco et Sega sont à la fois de bons rivaux et de merveilleux compagnons depuis 40 ans. Nous voulons contribuer à développer une industrie saine en poursuivant cette compétition et cette coopération dans le futur”. Nintendo : ennemi juré de Sega durant la première moitié des années 90. Une guerre terminée qui annonce un inévitable rapprochement. “Sega travaille actuellement sur plusieurs titres Game Boy Advance, et malgré le fait que Sega ait confirmé ses plans d’arrêter la production de Dreamcast, nous ne pouvons pas encore annoncer s’il développera sur GameCube. Notre politique a toujours été d’étendre nos licences de développement de jeux aux entreprises intéressées, tant qu’il n’y a pas de conditions spéciales et Sega est dévoué à la production de titres de qualité. C’est quelque chose que nous n’avons pas à craindre de la part de Sega, nous espérons qu’il fera le meilleur usage du hardware Nintendo”. Sony : constructeur de la PlayStation 2, la console qui a achevé l’existence fragile de la Dreamcast. Sega, pour survivre, n’a plus d’autre choix que de développer sur la nouvelle console de Sony. “Sega a développé beaucoup de jeux extraordinaires et est reconnu comme l’une des plus grandes entreprises de production de jeux dans le monde, grâce à sa haute technologie. Les marchés de la PlayStation et de la PlayStation 2 vont encore beaucoup progresser, et nous attendons que leur catalogue s’enrichisse avec des titres attractifs de chez Sega.”
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