” Beaucoup de gens pensent encore qu’il n’existe qu’un seul Web. Ce n’est pas vrai. En fait, on peut en envisager six, construits selon la façon dont l’information est utilisée “, a-t-il ajouté.
Selon la vision de Bill Joy, le plus familier est celui auquel on accède sur l’ordinateur à l’aide d’un navigateur Internet. C’est celui qu’on utilise pour faire ses courses, envoyer des messages, surfer, etc.
” Le second est clairement organisé en vue de divertir “, a-t-il expliqué. C’est celui qui permettrait de regarder la télévision et d’interagir à l’aide d’un nouveau type de connexion. Le concept est plutôt flou, mais c’est normal, selon Bill Joy, car ce Web-là n’existe pas encore!
Le troisième Web contient les informations à destination des ordinateurs de poche. ” Ils nécessiteront un type d’informations différent car leur écran est plus petit. Il est irréaliste de croire que l’on pourra transférer les programmes existants sur le Web vers ce type d’appareils “, a-t-il analysé.
Le quatrième est un réseau utilisant la voix pour naviguer sur Internet. Plus contestable, Joy a justifié son existence par son ” mode de navigation complètement différent “.
Au c?”ur de ces quatre premiers, on trouve l’homme. A la différence des deux derniers, qui se passeront de toute intervention humaine, selon Bill Joy.
Ainsi, le cinquième Web est un réseau e-business dans lequel les systèmes d’inventaire de chaque entreprise sont interconnectés et dialoguent en permanence sans aucune interaction humaine.
Enfin, le sixième concerne les équipements embarqués et les capteurs qui dialoguent ensemble (par exemple, en domotique).
Pour clore son intervention, Bill Joy a expliqué à l’assistance que le seul lien entre ces différents Web était… Java. On peut penser que personne, dans l’assistance, nen doutait une seule seconde.
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