Les sites Web des entreprises appartenant aux “ secteurs de l’édition littéraire, du cinéma, de la presse et de la distribution “ pourront bénéficier de spots publicitaires à partir du 1er septembre. Avec quelques restrictions cependant.La publicité est autorisée si le nom du site renvoie à l’entreprise, à l’association ou au titre de presse correspondants. Mais elle est interdite si elle fait l’éloge d’un produit, d’une ?”uvre, d’une personnalité ou d’une localité.Ainsi, les éditions Gallimard pourront faire de la publicité pour le site Gallimard.fr, mais pas la promotion d’un livre spécifique, ni d’un auteur.Autre exemple : le supermarché en ligne Houra.fr pourra apparaître dans la lucarne, mais ne sera pas autorisé à vanter les conditions de livraison dans une région particulière ou à présenter des promotions sur un article précis.Dernière restriction, si le site Web appartient à une entreprise totalement interdite de publicité à la télé, tels que les journaux politiques, les marques d’alcool ou encore les supermarchés, les messages publicitaires doivent être vierges de tout indice ?” slogan, logo, son… ?” permettant de faire le lien entre le site et son propriétaire. Ainsi, la publicité pour Houra.fr devra éviter de mentionner l’appartenance du site aux supermarchés Cora.Pour certains sites, tels que Liberation.fr ou LesEchos.fr, les recommandations du CSA paraissent pour le moins alambiquées. Théoriquement, ces sites ont le droit de faire de la publicité, mais, en pratique, ils n’en recevront pas l’autorisation sous prétexte que leur logo et leur nom rappellent une entreprise ” réelle ” interdite de pub télé.
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