Jusqu’en 2002, la vidéosurveillance de notre site principal et de nos agences était assurée par des caméras classiques et des agents de sécurité postés devant les écrans. Puis, nous nous sommes peu à peu équipés de caméras vidéo
numériques connectées à notre réseau IP et à un moniteur classique.Mais, constatant que les utilisateurs préfèrent visualiser les images sur leur écran informatique plutôt que sur un moniteur vidéo, j’ai remplacé les caméras traditionnelles par des caméras numériques reliées à notre PC de
surveillance par le réseau IP. On pouvait ainsi surveiller n’importe quel site à partir d’un seul poste central !Si l’objectif de cette architecture était de moderniser les équipements, dans les faits, cela s’est traduit par une réduction des effectifs. Côté technique, nous avons évité quelques pièges : choisir des caméras
performantes embarquant un OS léger et un serveur HTTP de type Apache ; isoler sur un réseau spécifique les caméras en leur réservant au minimum 1 Mbit/s de bande passante par équipement et limiter l’accès à ces équipements au
personnel de la sécurité.Côté financier, l’installation a un prix : le câblage coaxial est remplacé par des extensions du réseau IP, les caméras IP sont plus chères, les écrans de visualisation coûtent autant que les moniteurs vidéo, le serveur
enregistreur nécessite une mise en ?”uvre et une maintenance onéreuses. Surtout, nous avons dû augmenter la bande passante des liaisons entre notre site principal et les agences pour obtenir un flux vidéo acceptable.Au final, pour le même prix, nous n’avons plus de présence humaine sur certains sites surveillés à distance… Or, quel système informatique peut remplacer le jugement d’un être humain ?* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 15 septembre
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