Passer au contenu

Les sites d’emplois en ligne pourraient résister à la crise

Bien que les sites Web de recrutement subissent le ralentissement de l’économie américaine, les analystes jugent qu’ils pourraient résister à la crise grâce à la part grandissante du chiffre d’affaires qu’ils prennent à leurs concurrents sur papier.

Les spécialistes qui scrutent l’évolution de plates-formes américaines telles que Monster.com, la filiale de TMP Worldwide Inc., ou HotJobs.com Inc. estiment que la disparition de nombreuses ” Net-entreprises ” se traduira immanquablement par une baisse des investissements dans le recrutement, alors que les chercheurs d’emplois seront de plus en plus nombreux.” Le marché semble en être venu à la conclusion que le ralentissement économique signifie la baisse du nombre d’annonces, comme cela a toujours été le cas pour les journaux de petites annonces “, déclare Thatcher Thompson, analyste chez Goldman Sachs.

” Mais il y a un grand bémol, puisque la transition entre les supports traditionnels et les plates-formes en ligne se poursuit “, souligne-t-il, convaincu que les sites en question continueront de croître.Le trafic enregistré par ces plates-formes a augmenté de 40 % au cours de l’année passée, selon les données relevées par Jupiter Media Metrix.Les analystes estiment toutefois que les entreprises cherchant à embaucher finiront par se trouver beaucoup moins nombreuses que les chercheurs d’emplois, en cas de poursuite du ralentissement.” Il est clair que les conditions économiques sont nettement pires qu’on le prévoyait, et cela pourrait avoir un impact négatif sur les plates-formes d’emplois “, insiste Andrea William Rice, de Deutsche Bank Alex Brown.Reste que les entreprises ont compris l’intérêt du système, tempère Christopher Boone, analyste chez IDC, appuyant l’idée selon laquelle le recrutement en ligne touche une audience plus large que son équivalent sur papier pour un investissement plus réduit. Il ajoute que le système s’avère plus efficace en ce qui concerne les recherches très ciblées, notamment dans le domaine des technologies de l’information. Qui plus est, la disparition des dot-com pourrait même représenter une véritable aubaine pour les entreprises traditionnelles qui avaient de grandes difficultés à mettre la main sur des salariés possédant un savoir-faire dans ce domaine.” Les vagues de licenciements dans les entreprises qui exercent en ligne produisent un grand réservoir de talents, des gens qui savent trouver des choses sur le Web, y compris des emplois “, souligne Marc Engel, analyste chez Alexa Research, une filiale d’Amazon.com.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


La rédaction (avec Reuters)