De janvier à juillet, par rapport à la même période en 2000, l’investissement du secteur a chuté de 7 % sur les supports plurimédias (presse, radio, télévision, affichage et cinéma), contre une baisse de 0,6 % pour l’ensemble des annonceurs français. Les sites de voyage (clubs et agences) ont réduit de 53 % leurs investissements plurimédias, qui atteignaient 15,1 millions sur la même période en 2000, à 7,17 millions d’euros (47 millions de francs). Une baisse plus brutale que celle de l’ensemble des dot-com, évaluée à -40,8 %. Ils ont notamment cessé d’investir en télévision et au cinéma. Premier site annonceur, Anyway a augmenté ses investissements publicitaires plurimédias de 7 % cette année. Karavel et le site du Club Med suivent, avec environ 1,07 million d’euros d’investissements plurimédias chacun.Sur internet, le secteur du tourisme a compté pour 3 % des bannières répertoriées par le service Adnettrack de TNS-Sécodip sur les sept premiers mois de lannée. Parmi les 61 annonceurs en ligne, la moitié était présente sur au moins un autre grand média. Travelprice a représenté 40 % de ces bannières, alors que le site a réduit de 80 % ses dépenses (910 000 euros).Enfin, TNS-Sécodip a observé une certaine complémentarité entre internet et les supports plurimédia, notamment pendant la dernière période estivale. Le réseau des réseaux constituerait en effet un canal de distribution privilégié pour les achats de dernière minute.
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