Caviar, diamants, appartements… Le temps des fêtes et de la crise, les sites de ventes privées expérimentent de nouveaux produits et font connaissance avec la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de
la répression des fraudes). L’autorité de contrôle et de régulation estime que ces cybermarchands ne mentionnent quasiment jamais l’existence d’un prix de référence, lequel permettrait au consommateur de comparer les tarifs proposés par ces vendeurs
sur des périodes limitées dans le temps (24 heures à plusieurs jours).Plus de 45 professionnels ont été passés à la loupe par la DGCCRF au premier semestre de l’année. ‘ Seuls deux seulement ont été en mesure de prouver l’existence d’un prix de
référence ‘, a souligné à l’AFP la Direction générale de la concurrence.
Des rabais qui n’en sont peut-être pas…
Pire, les professionnels n’auraient pas été en mesure de prouver l’existence des prix du marché auxquels ils font allusion pour permettre de juger l’importance du rabais qu’ils consentent. Pour l’organisme, ces marchands doivent prouver
les réductions qu’ils annoncent.‘ S’ils ne peuvent justifier d’un prix de référence effectivement pratiqué, les sites de ventes privées ne doivent pas annoncer de rabais et doivent se limiter à une communication commerciale sur des prix
bas ‘, sermonne la DGCCRF.Ce n’est pas la première fois que la répression des fraudes a dans le collimateur les sites d’e-commerce. Durant l’hiver 2007, elle rappellait qu’en matière de soldes, les commerçants dans la vie physique comme sur Internet
devaient respecter les mêmes obligations. Et par conséquent faire apparaître à côté des promotions l’ancien prix de référence auquel était vendu l’article en magasin.
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