Le son numérique
La numérisation du son s’accompagne d’une contrepartie : afin de limiter le débit de la transmission qui, dans l’idéal, devrait être infini, la totalité du son n’est pas conservée. Seuls certains instants du son original sont
périodiquement retenus, le reste étant définitivement perdu. Par conséquent, plus ces échantillons sont nombreux, plus la restitution sonore est fidèle. On décrit ensuite chacun de ces échantillons en leur donnant une valeur. De la précision de
cette valeur (on parle de résolution) dépend aussi la qualité finale : plus le nombre de bits servant à coder la valeur est élevé, plus la finesse du son est grande. Un CD-Audio, par exemple, a une fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz
et une résolution de 16 bits.Prises correspondantes : S/PDIF, HDMI *
Le signal vidéo PC
Sur un micro, la carte graphique se charge de composer l’image à afficher. Elle calcule la couleur de chaque pixel à l’écran et la stocke dans sa mémoire sous la forme d’un tableau. Cette qualité numérique, inexploitée par les
écrans cathodiques, trouve tout son intérêt avec les écrans LCD. Sur ces derniers, chaque pixel de l’écran correspond physiquement à un pixel de l’image. C’est d’ailleurs pour cela qu’il faut impérativement régler un écran LCD sur sa définition
naturelle (liée à sa fabrication) si l’on ne veut pas se retrouver avec une image déformée.Prises correspondantes : SUB-D15, DVI *
Le signal TV
Sur un téléviseur, l’image est obtenue par un balayage successif des lignes de l’écran. En Europe, un téléviseur compte 625 lignes et affiche 25 images par seconde (525 lignes pour 30 images par seconde en Amérique du Nord et au
Japon). Afin d’éviter un effet de scintillement, le balayage est en outre entrelacé : une image est créée en deux passes, chacune affichant une demi-image d’une ligne sur deux. Les couleurs sont ensuite produites par la superposition de trois
images monochromes rouge, verte et bleue.Pour des raisons historiques de compatibilité, la transmission de la télévision couleur n’utilise pas trois signaux dédiés respectivement au rouge, au vert et au bleu. Un premier signal, la luminance, porte les informations de
l’image en noir et blanc, deux signaux de chrominance relatifs aux couleurs le complétant. Enfin, les images rouge, verte et bleue sont recalculées par combinaisons de la luminance et des deux signaux de chrominance.Comme pour la musique, la numérisation de l’image consiste à prélever des échantillons à intervalles réguliers. Les normes précisent que chaque ligne de cette image numérisée doit être composée de 720 points. Au passage, on s’est
arrangé pour que la luminance et les signaux codant les couleurs soient indépendants.Une nouvelle évolution s’impose aujourd’hui : la haute définition (HD). Afin d’obtenir une plus grande finesse d’affichage, on augmente à la fois le nombre de lignes visibles à l’écran et le nombre de points par ligne.
Plusieurs standards sont ainsi définis : le 720p correspond à une image de 720 lignes composées chacune de 1 280 points ; pour le 1080p, il s’agit de 1 080 lignes de 1 920 points. Le
‘ p ‘ signifie que le balayage est progressif (limage est construite en une seule passe, contrairement au balayage entrelacé).Prises correspondantes : DVI, HDMI *(*) Voir la section précédente ‘ Sachez reconnaître les connecteurs ‘
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