Et si le ransomware WannaCry n’était que le début d’un long cauchemar numérique ? Quelques jours après cette attaque mondiale, le mystérieux groupe de pirates Shadow Brokers refait surface avec une note de blog écrite – comme d’habitude – en style Borat.
D’une certaine manière, argument légèrement controuvé, ce collectif de hackers estime que l’attaque WannaCry est la faute des gouvernements et des géants de l’informatique, car ils ont refusé d’acheter les outils de piratage que Shadow Brokers a volé à la NSA et proposé aux enchères sur le Web. Les pirates expliquent qu’ils ont encore « beaucoup d’autres choses » en réserve et avancent même un chiffre : « 75 % du cyberarsenal américain ».
Sur un ton sarcastique, le mystérieux groupe de pirates annoncent qu’ils vont proposer dès le mois de juin un service de souscription mensuel baptisé « The ShadowBrokers Data Dump of the Month », qui apporterait aux éventuels abonnés tout un tas d’informations : des outils de piratage pour routeurs, navigateurs et Windows 10, mais aussi des données volées à des membres du réseau bancaire Swift et des banques centrales. Les pirates promettent même des données sur les programmes d’armement nucléaire russe, chinois, iranien et nord-coréen. Le comble du top secret. Les détails sur ce « service » seraient disponibles en juin.
Des agents secrets partout
Par ailleurs, le pirates pensent que les géants informatiques américains sont truffés d’agents secrets de la NSA, y compris dans la division Google Project Zero. Mais les Etats-Unis ne seraient pas le seul pays à procéder de la sorte. « Les services de renseignement de Russie, Chine, Iran, Israël font tous même chose chez entreprises high tech », peut-on lire dans le texte en ligne. Quoi qu’il en soit, on ne peut plus, désormais, prendre les paroles de ShadowBrokers à la légère. Leur capacité de nuisance est désormais confirmée. Malheureusement.
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