Nick Ordon est, depuis deux ans, président de la société Versant, l’éditeur du SGBDO éponyme, qui était en difficulté. Il a dû restructurer la compagnie et lui donner une nouvelle direction.
Quelle a été, selon vous, l’erreur de Versant et des autres éditeurs de SGBDO ? Notre erreur a été de vouloir substituer les SGBDO aux SGBDR, alors qu’ils sont complémentaires. Notre technologie clé reste la technologie objet. Mais nous la mettons désormais au service d’applications de commerce électronique. Nous attendons une très forte augmentation de notre activité dans le middleware Internet. Pour avancer vers de nouveaux marchés, il nous a fallu nous restructurer. J’ai divisé par deux les effectifs, et j’ai stoppé les pertes. En 1998, pour un chiffre d’affaires de 23 M$, nous n’avions que 1 M$ de revenus provenant d’Internet. En 1999, nous sommes passés à, respectivement, 26 et 3 M$. Pour 2000, nous prévoyons un CAde 32 à 34 M$, dont 8 à 10 millions en provenance du commerce électronique.Avec Versant 6. 0, vous annoncez votre suite middleware Versant enJin et son intégration aux serveurs d’applications WebLogic de BEA et WebSphere d’IBM. Que prévoyez-vous ensuite ? Notre volonté est de continuer d’accro”tre nos partenariats avec les fournisseurs de serveurs d’applications Internet. Nous avons des projets d’intégration avec iPlanet, Iona, Silverstream, Corel/Inprise, Bluestone. Versant va être immergé dans un grand nombre de serveurs d’applications. Il devient un système de messagerie XML. Notre objectif est d’en faire un standard comme entrepôt de données intermédiaire pour les serveurs d’applications.Vous n’êtes donc plus seulement éditeur en lançant Ignite Starter Kit, qui combine des services techniques et financiers pour les start up Internet ? En effet. Nous voulons accro”tre notre activité de conseil et doubler nos services par des partenariats ou l’acquisition de sociétés d’intégration de systèmes.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
