Lors des dernières conférences développeurs, les éditeurs ont mis en évidence leurs offres dans le domaine des services Web. Ainsi, après BEA Systems, lors de sa conférence eWorld 2002 ; et Microsoft, pendant sa PDC (Professional developer conference) fin 2001, HP, IBM et Iona Technologies ont profité de JavaOne 2002 pour annoncer leurs dernières offres en matière de services Web.Pourquoi cet engouement ? “Les services Web donnent aux entreprises la possibilité de créer à bas coût de multiples connexions avec leurs clients, fournisseurs et partenaires financiers, ainsi qu’à l’intérieur de leur propre organisation, affirme Bob Bickel, directeur général de HP pour les middlewares. Ils représentent aussi une alternative basée sur des standards aux technologies d’intégration d’applications existantes tant en EAI qu’en B to B.”Dans cette optique, HP a fait évoluer son offre middleware, Net Action, pour faciliter le développement de services Web. Celle-ci comprend désormais la deuxième version de sa Web Services Platform, qui regroupe un routeur Soap, un outil de création de services Web à partir d’applications Java, et un outil de publication de services Web dans des référentiels UDDI publics ou privés. HP propose, de plus, une version privée du référentiel UDDI.
Chacun fourbit ses armes
Sa plate-forme de services Web fonctionne au-dessus de son serveur d’applications HPAS, qui vient d’être certifié conforme à J2EE 1.3. Avec sa plate-forme Net Action, HP a maintenant des armes consistantes pour lutter face aux leaders du marché des serveurs d’applications. Ces derniers fourbissent aussi leurs armes. Ainsi, IBM a également annoncé à JavaOne de nouveaux outils facilitant la création de services Web. À travers ces annonces, IBM veut montrer qu’il propose à ses clients les outils et les infrastructures nécessaires pour créer, déployer et administrer des services Web. La société incorpore les technologies des services Web dans ses quatre gammes de produits, DB2, Lotus, Tivoli et WebSphere. DB2 peut ainsi être sollicité via des services Web (au lieu de SQL) et en invoquer. Lotus rend ses applications modulaires pour autoriser leur invocation comme des services Web. Tivoli, lui, propose son offre d’administration, Web Service Manager. Et WebSphere inclut les infrastructures middlewares et les outils (tels WebSphere Studio Application Developer) qui permettent de créer “visuellement” des applications par assemblage de règles métiers, de services Web et de composants J2EE. Enfin, Iona Technologies a annoncé la version 5.1 d’Orbix E2A Web Services Integration Platform, XML Bus, qui constitue désormais une plate-forme d’intégration pour un monde 100 % XML, comprenant un gestionnaire de processus, des fonctions de transformation basées sur XSLT, un registre UDDI, etc. Des connecteurs vers des applications et progiciels d’entreprise sont aussi disponibles dans une édition plus haut de gamme.
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