Les petits documents seront transmis en large proportion sur le réseau GPRS, prévoit Dai Jones, responsable des produits mobiles GPRS de Motorola. Cela exige un réglage initial important pour les opérateurs et les fabricants.” Pour emprunter le réseau GPRS (General Packet Radio Service), téléphones intelligents et autres micro-ordinateurs de poche exigent de nouvelles interfaces de communication, que Japonais, Européens et Américains s’emploient à produire.
Développement de multiples fonctions
Les professionnels nomades sont les premiers visés. Ericsson et IBM ont ainsi rapproché leurs applications mobiles orientées finance afin de pouvoir, par exemple, agir sur les marchés financiers à tout moment et en tout point du globe. Messagerie électronique, agenda, dialogue en direct, alertes et transferts de textes et de vignettes photo comptent parmi les autres fonctionnalités convoitées. Chez Casio et Panasonic, la calculatrice, l’appareil photo numérique et l’accès au réseau internet vont rejoindre un mini-combiné avec écran couleur. Le Z100 du Britannique Sendo et le Mondo de Trium, par exemple, regroupent, quant à eux, les fonctions d’un assistant personnel et d’un téléphone GSM/GPRS. De tels exemples vont se multiplier dans les mois à venir. “L’enjeu réel du développement des services mobiles réside dans un gain d’ergonomie à la fois au niveau des équipements sans fil, des technologies et architectures de transport de l’information et de l’interface homme-machine “, analyse Marcel Rizcallah, directeur technique de la société de conseil Valoris. Les systèmes d’exploitation deMicrosoft – de Stinger à Windows 2000, en passant par CE -, mais aussi l’Epoc de Symbian et les navigateurs mobiles de l’Américain Openwave supporteront les applications mobiles GPRS et UMTS (Universal Mobile Telecommunications System). Ils piloteront les cartes de communication PC Card des Français (ComOne, Wavecom), Américains (Intel/Xircom) ou Canadiens (Sierra Wireless) destinées aux PC portables. Des cartes que l’on s’attend à trouver sur le marché pour un prix avoisinant les 300 euros.Des tests sont planifiés avec les opérateurs européens pour cet été, la commercialisation devant débuter en fin 2001. Ces interfaces offriront des transmissions en mode paquets à quelque 115 Kbit/s théoriques. En pratique, il faudra plutôt tabler sur un débit optimal de 56 Kbit/s en mode GPRS, voire moins selon la qualité de service fournie par l’opérateur. Dernier point, labonné aux services GPRS paiera ses transferts de données au volume, et non plus en unités de temps.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
