Nous ne sommes pas en train d’attaquer Nintendo, assure le compte Twitter de The Lulz Boat. Nous aimons beaucoup trop la Nintendo 64 pour ça – nous espérons vraiment que Nintendo corrigera la faille. C’était juste pour rire, bisou ». Drôle de hack que celui auquel a été confrontée la firme de Kyoto la semaine passée ! La communauté de The Lulz Boat (« Le bateau à blagues », s’il fallait traduire) s’est en effet introduite dans les serveurs américains de la compagnie, mais sans volonté manifeste de nuire à celle-ci.
Reuters rapporte ainsi que Nintendo a confirmé dimanche l’intrusion, mais que la confidentialité des informations des clients n’a pas été mise en péril. « Le serveur ne contenait pas de données personnelles d’utilisateurs », a ainsi expliqué la firme.
« Vous voulez qu’on hacke Sony ? »
De son côté, The Lulz Boat assure que sa démarche est résolument pacifiste. « Nintendo, nous avons seulement pris un fichier config, explique un récent tweet, et nous avons été très clair, nous ne voulons pas vous porter préjudice. Nintendo a d’ailleurs résolu la faille de toute façon. On les adore ! »
Les titres invitant à lire que Nintendo est à son tour la cible de hackers prêtent donc à confusion, à en croire les facétieux pirates. La situation semble en effet très différente de celle de Sony, confronté depuis le début d’année à de nombreuses attaques informatiques à caractère punitif. The Lulz Boat en revendique d’ailleurs pas moins de quatre, dont la dernière, la semaine passée, qui s’est traduite par le vol d’un millions de données utilisateurs de la filiale Sony Pictures.
Dans un tweet mémorable où la tendresse le dispute à l’humour, le groupe de hackers rigolards assure que le but de cette intrusion était en réalité d’inviter la firme de Kyoto à mieux se protéger. « Nous adorons Nintendo et Sega, nous serions plutôt du genre à hacker pour eux, promet The Lulz Boat. Nintendo, Sega, si vous nous lisez, vous… vous…. euh… vous voulez qu’on hacke Sony un peu plus ? » Le constructeur de la PlayStation 3 appréciera.
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